La sécurité affective de l’enfant.

La sécurité affective apparaît comme une nécessité vitale permettant à l’enfant de s’épanouir, de s’ouvrir au monde, de découvrir son environnement.

Elle passe par une présence physique et une disponibilité psychique de la personne maternante (père ou mère) mais aussi, en structure d’accueil, du professionnel. Pour se sentir en sécurité affective, l’enfant doit pouvoir se rassurer par la simple présence de l’adulte mais aussi se sentir exister à ses yeux.

Une séparation brutale, le sentiment d’abandon, une indisponibilité physique, psychique, affective, de l’adulte peuvent être source d’insécurité affective.

Les pleurs, l’isolement, l’attente, l’inertie, l’angoisse, la mésestime de soi, la perte de confiance en l’adulte, le refus d’attachement affectif peuvent être les conséquences à court ou à long terme, d’un manque de sécurité affective.

La confiance, la tranquillité, le bien-être, l’épanouissement social, cognitif, psychomoteur sont les conséquences d’une bonne sécurité affective.

La « sécurité affective » est un terme composé formant un concept.Mais qu’est-ce que la sécurité en elle-même ? Et la sécurité affective n’est-elle qu’affective ?Quels sont les synonymes et les antonymes de la sécurité ?Qu’est-ce que l’affect, l’affectif et que recouvrent-ils ?

Du latin « securitas », « de securus » : exempté de soucis, sans inquiétude, la sécurité affective est situation dans laquelle quelqu’un ou quelque chose n’est exposé à aucun danger, d’agression physique, d’accident , une situation de quelqu’un qui se sent à l’abri, et qui est rassuré,en confiance, tranquillité d’esprit par le resulrés de la pensée qu’il n’y a pas de péril à craindre. La securséc affective est aussi synonyme de sûreté, assurance, confiance, calme, tranquillité, quiétude, abri, et ce a l’inverse de ses antonymes : danger, péril, et insécurité. 

Au vu de cette première définition, il apparaît que la sécurité est, d’une part un état d’esprit tranquille et d’autre part, un état de sécurité physique. Ainsi, on peux supposer que la sécurité affective passe par la quiétude d’esprit de l’enfant mais aussi par sa sécurité physique. La présence bienveillante de l’adulte tant qu’un environnement sécurisé sont donc indispensables pour un bon épanouissement de l’enfant.

En outre, on peux aussi considérer que les conséquences d’une sécurité en général et d’une sécurité affective en particulier, apparaît comme synonyme de cette première.

Peut-être faut-il dire qu’être en sécurité est déjà un état de confiance, de quiétude, de tranquillité, de bien être et que la conséquence de ceci permet un épanouissement global ?

Concernant l’enfant, le plus grand danger ressenti est la perte de ses parents ou de leur amour, éléments rassurants et de protection devant un danger réel ou imaginaire, extérieur ou intérieur.

Il apparaît, aussi que la sécurité globale de l’enfant est assurée par la présence et l’amour de ses parents mais qu’il est important de lui laisser prendre des risques mesurés. J’en déduis, en outre, que l’hyper protection inquiète peut mettre l’enfant en état d’insécurité, dans la mesure où l’inquiétude y figure. Ainsi, là où une surprotection  paralyse l’initiative de découverte de l’enfant, une attitude bienveillante et encourageante la stimule.

En ce qui concerne l’insécurité   affective, le danger intérieur représenté par l’infraction à une interdiction est aussi source, mais seulement dans la mesure où l’enfant peut craindre de perdre l’amour ou l’approbation de ses parents. La sécurité réside donc essentiellement dans la présence possible, stable, affectueuse et heureuse des parents. L’absence inhabituelle, les variations de comportements, la réaction négative inexplicable ou l’inquiétude de l’un des deux parents suffisent à éveiller chez l’enfant insécurité voire culpabilité ou crainte de quelque chose d’inconnu interposé entre l’enfant et ses parents.

Toutefois, l’absence d’un cadre, de disciplines habituelles et des discordances éducatives sont également génératrices d’insécurité en ce que l’enfant n’y « sais plus s’y retrouver » pour être en accord avec ses parents et avec lui-même. 

Enfin, venant de l’enfant lui-même, l’auto sécurisation est un processus défensif contre l’insécurité résultant, par exemple, de la solitude de la nuit et du sommeil ou de la transplantation dans un cadre inhabituel. C’est un processus respectable qui fait appel à des habitudes ou objets familiers, c’est a dire des rites de sécurisations. 

 

 

Quand passe la petite souris ou la fée des dents ?

La petite souris, ou la fée des dents selon les cultures, est une créature du folklore populaire occidental visant à rassurer les enfants lorsqu’ils perdent leurs dents de lait, en leur faisant croire qu’une souris va remplacer leur dent perdue par de l’argent s’ils la laissent sous l’oreiller avant de s’endormir.

Quand on est tout petit enfant, les petites filles tout comme les petits garçons, on perd nos petites dents de lait. C’est bien normal, et cela nous prouve que nous franchissons, une étape. Cela veut dire que nous commençons à grandir. Et cela mérite bien une petite surprise, à découvrir. Cela peut être un jouet, ou bien un livre, une friandise, une pâtisserie quelque fois, parfois un vêtement, une boîte ou une pochette de crayons de couleurs avec un cahier de coloriage. Et bien souvent on découvre des sous. On peut mettre notre petite dent de lait sous notre oreiller avant de s’endormir, mais on peut la poser dans une petite sous-coupe, (une sous-coupe, c’est une petite assiette), que l’on met ou sur un petit meuble, ou sur la table de la salle à manger.

Les 20 dents primaires (dents de lait) perceront l’une après l’autre jusqu’à environ 3 ans. Leur âge d’apparition est très variable. En général, elles sortent toutefois dans l’ordre suivant :

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Pendant ce temps, les 32 dents d’adulte continuent de se développer dans les mâchoires. Elles apparaissent entre 6 et 12 ans environ. Quant aux dents de sagesse, elles percent généralement plus tard. Certaines personnes n’en ont toutefois pas.

 

Et ailleurs dans le monde ?

Dans la plupart des pays francophones (France, Belgique, Suisse, Maroc, Algérie, Luxembourg…), c’est la petite souris qui passe. En revanche, chez les francophones du Canada (Québec, Acadie), on rencontre plus souvent la « fée des dents » comme dans les cultures anglophones et germaniques (Tooth fairy en anglais, Zahnfee en allemand, tannfeen norvégien).

La petite souris est connue sous le nom de ratoncito Pérez dans les pays hispanophones (Espagne, Argentine…). Au Venezuela et au Mexique, les enfants l’appellent el ratón (« la souris »). En Catalogne, ce sont « les petits anges » qui passent (els angelets).

En Italie, la fée des dents prédomine largement bien que les deux personnages coexistent (topino pour la petite souris et fatina pour la fée des dents).

En Irlande, c’est Annabogle.

Les principaux partis politiques de Belgique.

La famille libérale

Le parti libéral a été créé en 1846.

Anticlérical à l’origine, il est devenu (avec l’estompement du clivage « État/Eglise » à la fin des années 1950’) une formation politique marquée avant tout par le clivage socio-économique.

La famille libérale a implosé en 1970. Les deux partis libéraux actuels sont:

  • logos-politique.jpg Le Mouvement Réformateur (MR)
  • logos-politique.jpg L’Open VLD (Vlaamse Liberalen en Democraten)

La famille sociale-chrétienne

La famille catholique a dominé la vie politique belge en participant à presque toutes les coalitions gouvernementales entre 1884 et 1999. La tendance contemporaine a été, cependant, à l’affaiblissement, celle-ci ayant été dans l’opposition entre 1999 et 2008.

Son implantation est plus forte au nord du pays (Flandre) qu’au Sud (Wallonie).

La famille sociale-chrétienne s’est scindée en 1968. Les deux formations sont actuellement:

  • logos-politique.jpg Le Centre Démocrate Humaniste (CDH)
  • logos-politique.jpg Le Christen-Democratisch en Vlaams partij (CD&V)

Du côté néerlandophone, le parti (CD&V) reste un parti à référence chrétienne (mais non exclusivement catholique) tandis que du côté francophone, le parti (CDH) a abandonné la référence chrétienne et revendique un pluralisme en la matière.

La famille socialiste

La famille socialiste est née en 1885 avec la création du Parti Ouvrier Belge (POB). Son implantation est beaucoup plus forte au sud (Wallonie) qu’au nord (Flandre) du pays.

Les socialistes ont cessé d’être unis en 1978. Les deux partis socialistes sont actuellement

  • logos-politique.jpgle Parti socialiste (PS)
  • logos-politique.jpg  Socialisten en progressieven anders (SP.A)

La famille écologiste

Dans un contexte de société de consommation, de montée de nouvelles questions éthiques (notamment autour des bio-technologies: OGM…) et de multiplication des enjeux environnementaux, les partis écologistes luttent contre l’idéal de la consommation, la poursuite sans répit de la croissance économique et les problèmes d’environnement, de santé et de cadre de vie, engendrés, selon eux, par le fonctionnement actuel de la société.

Les partis écologistes belges sont:

  • logos-politique.jpg Ecolo (1980)
  • logos-politique.jpg Groen! (1979)

Les partis communautaires

Certains partis portent des revendications particulièrement communautaires (engagement en faveur d’une communauté culturelle et linguistique). Actuellement ce sont:

Du côté francophone:

  • Logo parti Défi Démocrates Fédéralistes Indépendants (DEFI)
    DEFI (ex-FDF) est né en 1964 avec pour objectif de défendre les intérêts des Bruxellois francophones.

Du côté néerlandophone:

  • logos-politique.jpg Nieuw-Vlaamse Alliantie (NVA)
  • logos-politique.jpg Lijst Dedecker (LDD)

Les partis d’extrême droite

Le « Vlaams Belang » (VB) a été créé en 1978. Il défendait, au départ, une position nationaliste flamande puis s’est ouvert progressivement aux thèmes classiques de l’extrême-droite (lutte contre l’immigration, etc… Il pèse un poids politique important en Flandre (contrairement à l’extrême droite francophone: le Front national (FN).

En 2004, le VB a été déclaré « parti raciste et xénophobe » par la Cour d’Appel de Gand.

Les principales caractéristiques des partis politiques Belges.

Les familles idéologiques sont divisées en fonction de la langue: Jusqu’à la fin des années 70’, les partis étaient nationaux. Ils ont éclaté en raison des conflits communautaires. Il n’y a donc plus de grands partis nationaux. Chaque famille idéologique compte désormais deux partis: un francophone et un néerlandophone.
Cette scission sur base linguistique atteste l’importance des différends qui opposent les deux grandes communautés, et renforce même ces différends de manière mécanique, chaque parti au sein d’une même famille de pensée s’adressant à un électorat spécifique, néerlandophone ou francophone.

Les différences entre les familles politiques sont moins tranchées que dans le passé, même si elles existent encore.

Le système politique belge est « pluripartiste », cela signifie qu’un grand nombre de partis politiques sont parfois en compétition lors des élections.

Trois des familles politiques sont liées étroitement à l’histoire du pays, la famille libérale, la sociale-chrétienne et la socialiste.

Les familles libérale, sociale-chrétienne et socialiste présentent comme caractéristique commune d’avoir développé un plus ou moins grand nombre, selon les cas, d’organisations satellites: mutuelles, syndicats, organisations de jeunesse, associations d’éducation permanente… Il s’agit de ce que l’on appelle le système de piliers (pilier chrétien, socialiste et libéral).

Le clivage philosophique en Belgique: religieux/laïque (Eglise/État)

L’opposition entre partisans d’une société fondée sur l’Église et ceux qui défendent une société laïque (c’est-à-dire indépendante de toute religion) constitue le 1er grand conflit intérieur qui va diviser la  population (dès la 2ième moitié du XIXème siècle) et ce, jusqu’à la fin des années 50’ (1958).

Au moment de l’indépendance belge, la religion catholique est celle d’une très large majorité de la  population. La question qui va se poser est celle des relations entre l’Église et l’État. Leur rôle respectif dans des domaines tels que l’organisation de l’enseignement et l’assistance aux plus démunis va agiter la vie politique. Le débat va opposer les catholiques qui entendent développer leurs œuvres caritatives et  leurs écoles et maintenir la prépondérance de la religion catholique dans l’État aux libéraux qui veulent l’indépendance du pouvoir civil et qui sont partisans d’un enseignement public et laïque. Ce problème ne  sera réglé (après une grave crise) qu’en 1958 avec la conclusion du « Pacte scolaire ». Ce pacte signé entre  les partis politiques prévoit que l’État doit apporter une aide à toutes les formes reconnues d’enseignement  (et donc aussi aux écoles catholiques). Il prévoit aussi la gratuité des études au niveau maternel, primaire et secondaire dans les institutions de l’État et dans celles qu’il subventionne (dont les écoles catholiques) ainsi que le contrôle des subventions accordées. Le pacte a également reconnu le libre choix entre le  cours de morale et celui de religion (catholique, protestante, israélite et plus tard islamique)

Remarque: Même s’il s’est estompé au fil des décennies, ce clivage (religieux/laïque)  transparaît en filigrane lorsque de grands débats éthiques ont lieu au sein de la société (avortement,  euthanasie, mariage homosexuel…).

L’épidémie de la grippe fait son retour.

Les réunions des fêtes de fins d’année peuvent contribuer à sa propagation. La grippe frappe le plus souvent sous forme de grandes épidémies ou de pandémies et est un virus très contagieux. L’épidémie de grippe, par exemple, touche aujourd’hui huit régions en France, parmi lesquelles l’Ile-de-France, a annoncé l’agence sanitaire Santé publique France. La semaine dernière, le niveau d’alerte était orange. Il a depuis viré au rouge. Autrement dit, la région parisienne est passée en à peine sept jours du seuil de vigilance épidémique au stade épidémique. La grippe, qui se manifeste par une forte fièvre, de la toux ou des difficultés à respirer, des courbatures et des frissons, a déjà entraîné plus de 8565 passages aux urgences en France dont 1054 ont donné lieu à des hospitalisations (principalement des enfants de 5 à 14 ans (55%).

Mieux vaut donc mettre en place des gestes simples qui vont limiter au maximum la transmission du virus. La priorité est d’éviter le contact avec les personnes les plus fragiles comme les nourrissons, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, personnes atteintes d’affections chroniques ou d’obésité, ce qui demande par exemple de reporter ses visites à nos aînés résidant en maison de retraite. La priorité est d’éviter le contact avec les personnes les plus fragiles comme les nourrissons, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, personnes atteintes d’affections chroniques ou d’obésité, ce qui demande par exemple de reporter ses visites à nos aînés résidant en maison de retraite. Sans oublier la vaccination, qui est le meilleur moyen de se protéger de la grippe et de ses complications sachant qu’il faut un délai de 15 jours après celle-ci pour être protégé.

Lutter contre les indices du temps qui passent; La gymnastique faciale serait un usage plus naturel, autant pour les dames que pour les messieurs.

Il y a celles qui se précipitent chez le chirurgien esthétique pour engager les hostilités contre les signes du temps qui passe, et il y a celles qui aspirent à des ressources plus naturelles. 

gymnastique-facial

De coutumes, la gymnastique faciale consiste à faire travailler les muscles de notre visage, exactement comme pour le corps, néanmoins , les muscles du visage ont quelques particularités. Ils sont courts, attachés au muscle voisin, soit attachés à l’os. On vise alors, uniquement un muscle, et pas les muscles voisins.

50% des fibres musculaires peuvent se relâcher après notre naissance. Il s’agit donc du meilleur moyen d’apprécier si votre visage possède encore du tonus, et de se pencher sur un miroir posé sur une table. Dès la quarantaine, la gymnastique faciale serait une très bonne alternative aussi pour la gente masculine, car ils disposent de l’androgène, l’hormone du muscle par excellence. Ils vont donc avoir une peau plus tonique à long terme. Mais attention tout de même : quand la ride s’installe, elle est en général plus profonde car la peau est plus épaisse.

L’OVALE DU VISAGE :

  • Tirez la langue loin devant vous (en général celle-ci a tendance à descendre vers le bas), en série de dix mouvements comme à chaque fois!
  • Vous pouvez aussi appuyer la pointe de votre langue sur le palais, derrière les dents ou encore un peu plus loin. Et pour bien sentir que vous faites travailler votre muscle, placez vos doigts à l’endroit visé!
  • Assoyez vous! Posez votre coude sur une table et placez votre poing sous votre menton! Puis, tentez de  repousser votre poing en ouvrant la bouche, en forçant avec votre menton! Si ça chauffe un peu, c’est bon signe!

LES POMMETTES :

  • Mâchoires fermées, relevez votre lèvre supérieure (comme un chien qui montrerait ses crocs.)! Mettez vos doigts sur vos pommettes! Ca devrait réagir.
  • Sourire peut aussi faire travailler vos pommettes et votre infatigable « sourire de clown ». Etirez donc le sourire au maximum, bouche fermée! Là, faites travailler vos joues dans leur partie inférieure ainsi que vos pommettes.

LE TOUR DE LA BOUCHE :

  • Fermez la bouche, serrez vos lèvres et placez vos doigts juste au dessus de votre lèvre supérieure en essayant de faire gonfler cette zone. Si ça ne gonfle pas, c’est que vous ne serrez pas assez vos lèvres.

LES YEUX :

  • Clignez très fort des yeux. Accentuez la pression durant cinq secondes, un œil fermé. Recommencez en fermant l’autre œil tout en relâchant, par série de dix mouvements (en tirant la langue pour rendre cela plus amusant).
  • Vous pouvez aussi écarquiller les yeux très fort en exerçant une pression sur votre arcade sourcilière ainsi que sur la tempe. Vous devriez distinguer le blanc de l’œil ce qui représente une manière efficace afin de donner plus de tonus à votre muscle orbiculaire.

LE COU :

  • En forçant sur votre mâchoire inférieure tout en étirant la bouche (en grimaçant vraiment) faites apparaître les tendons de vos muscles. Si vous mettez les doigts au-dessus de votre poitrine, vous pourrez apercevoir que cela entraîne aussi vos pectoraux.

Lorsque vous aurez évalué le résultat que vous souhaitez, il s’agira seulement d’une habitude d’une fois par semaine. Les crèmes miracles ne suffiront certainement pas, mais nous devrions tous nous y exercer par quelques petites séances, ce qui constituent un atout de taille en  pratiquant cette gymnastique un peu partout, comme en voiture, avant un rendez-vous, ou encore chez soi, en évitant les lieux qui peuvent attirer les regards moqueurs ou déplaisants sauf si vous êtes habitué par les plaisanteries cocasses. 

Secrets pour des yeux revitalisés et dégonflés naturellement.

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Privilégier le naturel en réduisant les cernes c’est encore mieux! Voici quelques astuces pour encore plus de bien-être et un visage radieux! 

  • Déposez du froid sous vos yeux !

Vous pouvez par exemple poser une cuillère à soupe que vous avez mise au congélateur préalablement sous vos yeux en faisant attention qu’elle ne soit pas trop froide. De même, vous pouvez passer un glaçon enveloppé dans un gant ou couper deux rondelles de concombre et les disposer sur vos yeux quelques minutes. Le froid permet d’activer la circulation sanguine et cela permet de décongestionner le dessous des yeux.

  • Dormez au moins huit heures par nuit!

Se reposer est primordial pour retrouver un visage radieux. Récupérer les heures de sommeil le weekend peut devenir inévitable.

  • Buvez beaucoup d’eau!

Afin d’irriguer votre corps et cette zone de vos yeux correctement, il est fortement recommandé de boire beaucoup d’eau, en général environ 2,5 litres d’eau de préférence pour un adulte. Ainsi vous retrouverez une bonne hygiène de vie se traduisant directement sur votre visage.

  • Essayez le rouleau de jade!

Ce petit rouleau en pierre de jade stimule la circulation sanguine et lymphatique pour détendre le visage mais aussi pour améliorer la circulation qui a un effet direct sur les poches sous les yeux. Votre visage retrouve son éclat.

  • Huile d’argan.

N’hésitez pas à poser un corps plus gras durant la nuit telle qu’une crème à l’huile d’argan afin de la laisser agir plus longtemps. Cela permettra à votre peau de se régénérer durant votre sommeil et se réparer plus naturellement.

  • Diminuer également le sel de votre alimentation.

Une hydratation insuffisante, une alimentation déséquilibrée, trop riche en sel peuvent contribuer à la rétention d’eau et à l’apparition de poche sous les yeux. Les vitamines A, C et E redonnent de l’éclat au contour de vos yeux. Ne pas trop saler vos aliments, car cela déshydrate votre corps et vos veines sous les yeux et devient plus visibles.

L’ histoire du droit de vote en Belgique.

l'histoire du droit de vote en belgique

La constitution belge de 1831 a mis sur pied un système de suffrage (vote) censitaire. Le droit de vote était réservé aux Belges de sexe masculin âgés de 25 ans au moins et qui payaient un certain montant d’impôt (appelé le cens). Ces conditions faisaient, en pratique, que moins de 5% de la population pouvait prendre part au vote.

En 1893, suite à la grève générale décrétée par le Parti Ouvrier Belge (ancêtre du Parti socialiste) en vue d’obtenir le suffrage universel (et qui déboucha sur une répression violente faisant plusieurs morts), le suffrage universel est inscrit dans la Constitution. Il est toutefois « tempéré par le vote plural ». Cela signifie qu’à partir de cette date, tous les Belges de sexe masculin de plus de 25 ans sont électeurs mais que certains disposent d’une ou de deux voix supplémentaires (vote plural) parce qu’ils sont:

  • électeurs capacitaires (c’est à dire porteurs d’un diplôme d’enseignement supérieur ou de fin d’humanités)
  • pères de famille, âgés de 35 ans minimum et occupant une habitation pour laquelle ils payaient un minimum d’impôts
  • propriétaires de biens (immeubles ou rentes) d’une certaine valeur

Un seul électeur ne pouvait cumuler plus de 3 voix. Le nombre total d’électeurs passa ainsi de 136.775 à 1.370.687. Soit plus de 10 fois plus d’électeurs.

Simultanément est introduite l’obligation constitutionnelle de voter, qui est toujours en vigueur pour tous les scrutins.

Durant les années suivantes, la lutte pour le suffrage universel pur et simple (1 homme=1 voix) va se poursuivre jusqu’à la 1ère guerre mondiale. À l’issue de celle-ci, dans un contexte marqué par la Révolution russe de 1917 et de l’éclosion de mouvements révolutionnaires de gauche en Europe centrale et de l’Est, il apparaît, de plus en plus, que des modifications radicales sont nécessaires si l’on souhaite préserver la démocratie bourgeoise.

Ainsi, en 1919, le suffrage universel pur et simple est appliqué (mais n’est inscrit dans la Constitution qu’en 1921 seulement). Il vise les hommes de plus de 21 ans, chacun disposant désormais d’une et une seule voix.

Les femmes obtiennent en 1921 le droit de voter aux élections communales tandis que les veuves de guerre et les mères de soldats décédés peuvent également participer aux autres élections.

Ce n’est qu’en 1948 que le droit de voter sera octroyé à l’ensemble des femmes pour les élections législatives et provinciales.

L’âge minimum pour pouvoir voter va être abaissé à 18 ans (d’abord pour les élections communales (première application en 1970), puis pour les autres élections (à partir de 1981)).

→ Actuellement, pour être électeur et donc pour pouvoir voter, il faut répondre à certaines conditions.

Il faut notamment:

  • être Belge (pour les élections fédérales et régionales);
  • être âgé de 18 ans minimum (pour toutes les élections);
  • ne pas être déchu de ses droits électoraux par une décision judiciaire (pour toutes les élections).

L’obligation de vote

Le vote est obligatoire en Belgique. Chaque personne inscrite sur la liste des électeurs est convoquée et doit se présenter au bureau de vote.

La personne qui ne remplit pas son devoir électoral risque des sanctions (de la simple réprimande à une amende). Si l’absence injustifiée se produit au moins 4 fois en moins de 15 ans, l’électeur est rayé de la liste des électeurs pendant 10 ans et ne peut plus recevoir aucune nomination, promotion, distinction d’une autorité publique pendant cette période.

Le vote des étrangers

Les ressortissants d’un État membre de l’Union européenne

Ils peuvent, moyennant inscription sur la liste des électeurs de la commune où ils résident, participer aux scrutins européens et communaux (et être candidats à ceux-ci).

Les citoyens des États non-membres de l’Union européenne

Ils peuvent prendre part aux élections communales, à condition qu’ils résident en Belgique, à titre principal, depuis 5 ans au moins.

Pour être inscrits sur les listes électorales, ils doivent introduire une demande et signer une déclaration sur l’honneur par laquelle ils s’engagent à respecter la Constitution belge et la Convention européenne des droits de l’Homme. Lorsqu’ils ont accompli cette démarche, ils sont obligés de voter.

Les étrangers hors Union européenne ne peuvent toutefois pas être candidats.

Les différents types d’élections

La Belgique fédérale compte plusieurs niveaux de pouvoir: fédéral, communautés et régions, provinces et communes. Elle fait également partie de l’Union européenne. Les élections y sont donc nombreuses.

Les élections sont organisées aux échéances suivantes:

  • tous les 4 ans pour les élections législatives fédérales (désignation des membres des assemblées législatives fédérales, c’est-à-dire la Chambre des représentants et le Sénat);
  • tous les 5 ans pour les élections régionales (Parlements de Région et de Communauté) et européennes(désignation directe des membres du Parlement européen);
  • tous les 6 ans pour les élections communales (désignation des membres des conseils communaux) et provinciales (désignation des membres des conseils provinciaux -sauf dans la Région de Bruxelles-Capitale).

Comment vote-t-on?

 

Chaque électeur reçoit sa convocation une quinzaine de jours avant le scrutin, sur laquelle est indiquée l’adresse du bureau de vote où il doit se rendre.

Attention; Il faut se rendre au bureau de vote indiqué sur la convocation, muni de:

  • sa carte d’identité et
  • la convocation.

Les grands principes

  • On ne peut voter que pour une seule liste (et donc un seul parti)
  • On peut choisir de voter pour la liste, sans choisir un candidat en particulier. Dans ce cas, il faut sélectionner la case située en tête de la liste (vote de liste)
  • On peut choisir de voter pour un ou plusieurs candidats titulaires figurant sur la liste choisie (votes nominatifs). Dans ce cas, il faut sélectionner la case située en regard du ou des nom(s).
  • On peut choisir de voter pour un ou plusieurs candidats titulaires et un ou plusieurs candidats suppléants figurant sur la liste choisie (votes nominatifs). Dans ce cas, il faut sélectionner la case située en regard du ou des nom(s).
  • On peut choisir de voter pour un ou plusieurs candidats suppléants figurant sur la liste choisie (votes nominatifs). Dans ce cas, il faut sélectionner la case située en regard du ou des nom(s).
  • On peut également choisir de ne pas émettre de vote et rendre un bulletin blanc.

En cas de vote pour plusieurs candidats

En choisissant de voter pour plusieurs candidats d’une même liste, on ne divise pas sa voix! En effet, si chaque électeur n’a droit qu’à une voix, il peut voter pour plusieurs candidats d’une même liste. Cela s’explique par le fait que le choix multiple de l’électeur sera comptabilisé comme une seule voix au bénéfice de la liste. Le choix multiple s’exprimera au niveau des voix de préférence entre les candidats, afin de déterminer leur classement à l’intérieur de la liste.

Le scrutin proportionnel

Le terme « scrutin » désigne l’ensemble des règles qui régissent l’organisation d’un vote ou d’une élection et l’attribution des sièges (au sein du Parlement).

Les deux principaux modes de scrutin sont le scrutin majoritaire et la représentation proportionnelle. En Belgique, c’est cette seconde méthode qui est d’application depuis 1899 tandis que le scrutin majoritaire prévalait jusqu’alors.

La représentation proportionnelle est un système d’attribution des sièges qui vise à donner à chaque liste un nombre de sièges proportionnel à son nombre de voix.

Le système de la représentation proportionnelle, contrairement au scrutin majoritaire, favorise le multipartisme et la fragmentation des assemblées en de nombreuses formations politiques. Il garantit aux petites formations politiques une représentation.

Remarque: En Belgique, le gouvernement est un gouvernement formé par plusieurs partis (gouvernement de coalition). Ce n’est donc pas un seul parti qui exerce le pouvoir.

la BD, en Belgique; L’un des fleurons de sa culture.

bd belges

La Belgique a une grande tradition de production de bandes dessinées et reconnaît la BD comme l’un des fleurons de sa culture. Un des témoignages fondateurs de cet attachement est la création du « Centre Belge de la Bande Dessinée », un des musées-phares de la capitale depuis 1989, qui accueille environ 200 000 visiteurs par an. Dans le pays, les expositions et festivals sont légion, les librairies spécialisées sont nombreuses et les murs même de Bruxelles sont ornés de fresques mettant à l’honneur certains héros du neuvième art.

Aux origines de la BD belge: Tintin

La naissance de Tintin

Au début du 20ième siècle, la production de bandes dessinées est destinée clairement à la jeunesse. Dans ce domaine, le marché belge est saturé par les productions françaises. Toutefois, cette situation va se modifier à partir des années 1920, époque à partir de laquelle, côté belge francophone, des journaux catholiques (« Petits Belges », « Le petit Vingtième ») vont prendre le relais, profitant du formidable réseau des écoles catholiques.

C’est dans « Le petit Vingtième » (le supplément hebdomadaire pour les enfants publié par le journal « Le XXe Siècle »), que va apparaître pour la première fois l’emblème de la bande dessinée belge: le reporter Tintin, créé par le dessinateur Hergé (1907-1983).

« Le XXe siècle » est un quotidien résolument catholique et conservateur dont le titre même reflète l’actualité du siècle nouveau. Parmi ses héros figurent les grands reporters de l’époque, ces correspondants à l’étranger qui allient finesse et esprit d’initiative, talent littéraire et sens de l’analyse . Ils se retrouvent souvent au cœur de l’information, tout comme ce sera le cas de Tintin par la suite…

Ses premières aventures

C’est le 10 janvier 1929 que commence la carrière de Tintin (comme reporter du « Petit Vingtième »). Pour sa première mission il est envoyé comme correspondant en Union soviétique. Le choix de cette destination n’est pas d’Hergé (qui était plutôt fasciné par les Etats-Unis) mais bien celui du rédacteur en chef du journal « Le XXe siècle », l’abbé Wallez, qui y voit l’occasion de faire une critique acerbe du communisme. Ce sera les aventures de « Tintin au pays des Soviets ». Elaborant son récit semaine après semaine (chaque numéro du « Petit Vingtième » comportant un épisode), Hergé essaie de nouvelles idées, expérimente de nouvelles formules. Il est influencé par les « comic strips » américains de l’époque dont il apprécie l’extrême clarté. Dans l’histoire de la BD, « Tintin au pays des Soviets » occupe une place particulière: les mots sortent directement de la bouche des personnages. Les phylactères (les bulles) intègrent la parole et la pensée au dessin.

En 1930, c’est au Congo (et toujours pas en Amérique comme Hergé l’aurait souhaité) que va se rendre le reporter, toujours à la demande de l’abbé Wallez, désireux de promouvoir la colonie belge et de susciter l’intérêt des jeunes lecteurs à l’égard de celle-ci. On retrouve dans les aventures de « Tintin au Congo », une série de clichés colonialistes. Tintin incarne la mentalité coloniale qui prévaut à l’époque, une mentalité dominée par le sentiment de supériorité et le paternalisme. L’album (publié après la parution du dernier épisode dans le « Petit Vingtième », pratique qui continuera par la suite) met clairement en évidence les préjugés que les Européens nourrissaient à l’égard des Africains décrits comme des grands enfants ignorants, paresseux et superstitieux. Par ailleurs, cet album témoigne également du peu de respect que l’on avait à l’époque à l’égard de la faune: Tintin fauche des antilopes, tue un singe pour sa peau, blesse un éléphant, fait exploser un rhinocéros, assomme un buffle… A l’inverse des albums ultérieurs, cet album va connaître, de par le sujet même qu’il traite, une carrière en dents de scie. Entré en disgrâce au moment de la décolonisation, il va réapparaître dans une revue zaïroise quelques années après, ce qui va entraîner son retour en librairie, en 1970, en Europe et dans le monde.

Le troisième album des aventures de Tintin, publié en noir et blanc en 1932, se passe (enfin) en Amérique. « Tintin en Amérique » porte un triste regard sur la condition à laquelle la « civilisation » de l’homme blanc a réduit les Indiens, décrits comme crédules face à des Blancs sans scrupules. La vision qu’Hergé en a est celle d’hommes fiers mais exploités (et ce, à une époque où les Indiens sont encore très fréquemment décrits dans les westerns comme des êtres cruels et violents, des ennemis que l’on doit soumettre). Cet album est également l’occasion pour Hergé de critiquer les dérives de la société américaine: le développement capitaliste à outrance, les villes paralysées par le trafic automobile, la société de consommation, etc (sans parler du crime organisé).

Des albums marqués par l’actualité de l’époque

Son cinquième album, « Le lotus bleu » (1936), est quant à lui généralement considéré comme un de ses meilleurs, voire comme le meilleur. Il est né de la rencontre faite par Hergé avec un jeune Chinois (âgé de 27 ans comme Hergé), étudiant la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts à Bruxelles. Jusqu’alors, les pays où Tintin s’était rendu et leurs populations répondaient à l’image souvent proche de la caricature qu’on s’en faisait dans les années 1920-1930. Avec la rencontre de Tchang, ce sera tout différent. Leurs longues discussions vont donner à Hergé une idée bien différente de la Chine que ce qu’en disaient les journaux. Parlant de cette époque, il dira: « C’est à partir de ce moment-là que je me suis mis à (…) m’intéresser vraiment aux gens et aux pays vers lesquels j’envoyais Tintin (…) ». C’est Tchang qui ouvre les yeux d’Hergé sur la situation politique en Extrême-Orient et sur les ambitions impérialistes du Japon à l’époque. Pour la première fois dans ses albums, l’actualité et la politique jouent un rôle important dans l’intrigue. Hergé prend politiquement position et critique sans ménagement le Japon et sa politique expansionniste (pareille satire politique était inattendue dans le supplément hebdomadaire pour la jeunesse d’un journal catholique). Mais il n’est pas tendre non plus avec la « concession internationale », pourrie, corrompue, uniquement préoccupée de la défense de ses intérêts commerciaux.

Par la suite, dans ses autres albums, l’actualité continuera à jouer un rôle important dans l’intrigue (comme dans « L’oreille cassée » (1937), premier des albums qui se passent en Amérique du Sud, et qui est l’occasion de dénoncer les dictatures militaires, le pouvoir de manipulation des superpuissances, de la haute finance internationale et du commerce des armes qui y règnent), mais Hergé aura tendance généralement à camoufler les pays en cause en leur donnant un nom imaginaire. Dans « Le Sceptre d’Ottokar » (1939), Hergé décrit l’expansionnisme fasciste qui s’exerce aux dépends de la Syldavie. La comparaison avec l’actualité de l’époque est aisée (annexion de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie par les Nazis).

Tintin durant la 2ième guerre mondiale

Durant la guerre, les épisodes des aventures de Tintin vont être publiés dans le journal Le Soir qui est à l’époque sous la coupe de l’occupant nazi. Le choix d’Hergé de continuer à publier dans un tel contexte lui sera durement reproché au lendemain de la guerre.

C’est de cette époque que date notamment « Le crabe aux pinces d’or » (1941), dernier album à être publié dans sa version originale en noir et blanc et où l’on voit l’arrivée d’un nouveau personnage, le capitaine Haddock (dont le caractère se situe à l’opposé de celui de Tintin).

Contraint, du fait de l’occupation allemande, de ne pas pouvoir trop coller à l’actualité, Hergé va porter davantage son attention sur ses personnages qui vont prendre, à partir de cette époque-là, le pas sur les pays et régions où va se rendre Tintin. Dans « L’étoile mystérieuse » (1942), Hergé ne cherche cependant pas à esquiver l’ambiance qui règne à l’époque. Les premières pages imposent un climat sinistre: les rats pris de panique sortent des égouts, les pneus des voitures explosent, des prophètes errent dans les rues annonçant le malheur… Bref, c’est une ambiance de « fin du monde ». C’est la plus inquiétante de toutes les aventures de Tintin.

Dans les deux albums qui vont suivre, l’ambiance va être toute autre. « Le Secret de la Licorne » (1943) (livre qu’Hergé considérera pendant longtemps comme sa plus belle réalisation) et sa suite, « Le Trésor de Rackham le Rouge » (1944) (album dans lequel apparaît pour la première fois le personnage du Professeur Tournesol, inspiré du brillant physicien et inventeur suisse Auguste Picard) plongent le lecteur dans une ambiance de chasse au trésor. Mais, dans l’album qu’il commence en décembre 1943, « Les 7 Boules de cristal », c’est à nouveau un voile de malheur (qui correspond bien au contexte de l’époque) qui enveloppe cette histoire policière.

Tintin et l’exploration de l’espace

Après la guerre, Hergé va s’intéresser notamment à l’exploration de l’espace, sujet que l’on retrouve dans « Objectif lune » (1953) et sa suite, « On a marché sur la lune » (1954). L’exactitude quasi prophétique de cette histoire est due d’une part à l’important travail préparatoire de recherche et de documentation et d’autre part au refus d’Hergé de tout ce qui aurait pu relever de l’imaginaire ou du fantastique.

Bien d’autres albums suivront et ce, jusqu’à sa mort en 1983. Le succès des aventures de Tintin sera planétaire.

D’autres personnages créés par Hergé

Mais, si Tintin est indéniablement la plus connue des créatures d’Hergé, il en compte d’autres. Il va notamment créer, en effet, les personnages de « Quick et Flupke » (1930) et « Jo, Zette et Jocko » (1935).

Dans le sillage d’Hergé

A partir de la création de Tintin va se développer tout un appareil de production de la bande dessinée (BD) en Belgique.

En 1938 naissent les personnages de « Spirou » (créé par le Français Rob-Vel) et de « Tif et Tondu » (créé par Fernand Dineur (1904-1956)) qui vont revivre sous la plume d’autres dessinateurs après la guerre

La BD belge est un courant puissant au point que jusque dans les années 1960, elle va dominer la BD francophone. En effet, après la seconde guerre mondiale, les lois françaises sur les publications pour la jeunesse, qui limitent fortement la liberté d’expression des créateurs, vont favoriser les auteurs belges, ceux-ci ayant souvent été formés dans des journaux d’obédience catholique et connaissant donc les recettes du « moralement correct ».

Mais cette percée sur le marché français va avoir pour effet (pour des raisons commerciales) un abandon progressif des référents belges au profit d’une « francisation ». C’est ainsi que, dès les années cinquante, les maisons d’édition wallonnes et bruxelloises vont stimuler les auteurs belges à faire référence aux standards français (les uniformes, les panneaux de signalisation etc vont adopter les critères français).

Cela ne va cependant pas empêcher certains auteurs de continuer à faire allusion à leur pays d’origine que ce soit par le biais des paysages représentés (comme les décors de la série « Johan et Pirlouit » de Peyo) ou des langues parlées (comme les langues parlées chez certaines tribus exotiques de la série « Natacha » de François Walthéry (souvent du wallon ou du picard) ou dans les albums de « Tintin » où l’on retrouve des expressions typiques du dialecte bruxellois).

D’autres héros de BD vont ainsi progressivement voir le jour en Belgique: Bob et Bobette (1945), Blake et Mortimer (1946), Lucky Luke (1947), Félix (1949), Bob Morane (1953), Modeste et Pompon (1955), Gaston Lagaffe (1957), Les Schtroumpfs (1958), Boule et Bill (1959), Achille Talon (1963), Ric Hochet (1964), Cubitus (1968), Les Tuniques bleues (1968), Natacha(1970), « Yoko Tsuno » (1970) …

Les deux grands courants de la BD belge

La production belge est alors tellement importante qu’elle se laisse structurer autour de 2 grands courants: La ligne claire et L’Ecole de Macinelle.

La ligne claire

La ligne claire est incarnée par Hergé et diffusée dans le journal Tintin qui voit le jour en 1946 (et les éditions Casterman).

Hergé va s’entourer d’une impressionnante équipe parmi laquelle on trouve notamment Edgard Pierre Jacobs (1904-1987) qui va créer, par la suite, les personnages de « Blake et Mortimer » et le dessinateur Bob De Moor (1925-1992) qui va être le créateur, notamment des séries « Barelli » et « Cori le moussaillon ».

Willy Vandersteen (1913-1990), le créateur de « Bob et Bobette » mais également d’autres séries dont « Robert et Bertrand », va également collaborer au journal Tintin, tout comme Raymond Macherot (1924-2008), créateur notamment de la série « Chlorophylle ».

La ligne claire est marquée notamment par la clarté du dessin qui se caractérise par une grande stylisation des seuls éléments signifiants, par l’utilisation d’aplats de couleurs pures et des contours de personnages bien détourés.

L’Ecole de Marcinelle

L’Ecole de Macinelle est diffusée dans le journal Spirou (et les éditions Dupuis)

Cette « Ecole » est incarnée par André Franquin (1924-1997). Il sera l’auteur, notamment, de « Spirou et Fantasio », série dans laquelle va apparaître (en 1952) le « Marsupilami » (animal imaginaire mesurant environ un mètre, jaune avec des taches noires et doté d’une force herculéenne et d’une queue démesurée). Franquin est aussi le créateur des personnages de « Gaston Lagaffe » et de « Modeste et Pompon » et est à l’origine de la série « Les idées noires ».

Le journal Spirou avait été créé en 1938 mais ce n’est qu’à partir des années d’après-guerre qu’il va acquérir ses lettres de noblesse, avec une impressionnante pléthore d’individualités parmi lesquelles Jijé (1914-1980) qui dessinera notamment la série « Jean Valhardi » (scénario de Jean Doisy (1899 -1955)); Will (1927-2000) qui collaborera, comme dessinateur, à de nombreuses séries; Morris (1923-2001), le père de « Lucky Luke »; Maurice Tillieux (1921-1978), créateur notamment des séries « Félix », « Gil Jourdan » et « César »; Jean Roba (1930-2006) à qui l’on doit « Boule et Bill »; Peyo (1928-1992), le père des célèbres « Schtroumpfs » mais aussi (notamment) de « Johan et Pirlouit » et de « Benoît Brisefer »; Dupa (1945-2000), le créateur de « Cubitus »; François Walthéry (1946), le père de « Natacha » .

D’autres dessinateurs et scénaristes

Comme autres dessinateurs et scénaristes de cette époque, on peut notamment citer Marc Sleen (1922), auteur notamment de la série « Néron »; Jean-Michel Charlier (1924-1989), scénariste prolifique à qui l’on doit notamment « Les Aventures de Buck Danny » (dessin de Victor Hubinon (1924-1979)) ; Jef Nys (1927-2009), créateur de la série « Gil et Jo »; Roger Leloup, le créateur de la série « Yoko Tsuno » (1933) ; Didier Comès (1942-2013), auteur notamment des albums «Silence » et « La Belette », des histoires qui se passent dans les Ardennes; sans oublier le dessinateur William Vance(1935) qui va créer notamment XIII sur base d’un scénario de Jean Van Hamme (1939) qui sera également le scénariste des séries « Les Maîtres de l’Orge », « Thorgall » et « Largo Winch » (dont les dessins sont de Philippe Francq (1960)).

Les 3 scénaristes, Michel Greg (1931-1999), Raoul Cauvin (1938) et André-Paul Duchâteau (1925) vont, quant à eux, dominer les années 1970 et 1980 avec de très nombreuses séries à leur actif.

Enfin, on peut également citer Francis Carin (1950), dessinateur entre autre de la série « Victor Sackville » (écrite par le scénariste français François Rivière en compagnie de Gabrielle Borile) ; Philippe Geluck (1954) qui a créé « Le Chat »; André Geerts (1955-2010), auteur des séries « Jojo » et « Mademoiselle Louise »; Jean-Claude Servais (1956) dont l’univers est la campagne du début du 20ième siècle ou bien encore de sa région, la Gaume ; François Schuiten (1956), auteur notamment de la série « Les Cités obscures » réalisée avec le scénariste Benoît Peeters (1956) ; Frédéric Jannin(1956), auteur notamment des séries « Germain et nous », « Les Démêlés d’Arnest Ringard et d’Augraphie » … Mais cette liste est loin d’être exhaustive…

Quant aux séries qui ont fait la force de l’école belge comme « Lucky Luke », « Spirou et Fantasio » ou les « Schtroumphfs», elles continuent à paraître sous d’autres plumes alors que leur créateur ont disparu.