Une pénurie d’eau qui menace de nombreuses villes dans le monde.

La crise de l’eau ne touche pas que l’Afrique du Sud. Selon la BBC , une liste de onze villes connaîtraient des problèmes d’alimentation : São Paulo, Bangalore, Pékin, Le Caire, Jakarta, Moscou, Istanbul, Mexico, Londres, Tokyo et Miami mais on peut trouver d’autres listes publiées par la Banque mondiale. Des exemples récents témoignent de la fragilité des villes face à la sécheresse. En 2008, Barcelone a connu une pénurie et de l’eau avait été importée de la France. En France, en 2017, l’île de Mayotte a aussi connu une crise de l’eau. Certaines régions françaises pourraient manquer d’eau d’ici 2030 : c’est en l’état ce qu’avance un rapport du Centre d’analyse stratégique. Trois bassins sont principalement concernés (Seine-Normandie, Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée), tandis que le réchauffement climatique est partiellement mis en cause.

De nombreux pays du Moyen-Orient, mais aussi la Grèce et l’Espagne en Europe, pourraient faire face à une grave crise liée au manque d’eau. 33 pays risquent de faire face à une pénurie d’eau d’ici 2040.

Sud Ouest

 

Pénurie d’eau ; Un problème planétaire.

Résultat de recherche d'images pour "eau du robinet"Le changement climatique pourrait probablement avoir des retombées au-delà des régions exposées à des phénomènes graves de sécheresse ou d’inondation. Des pays comme le Royaume-Uni ont commencé à en étudier les répercussions possibles sur un large éventail de secteurs, notamment sur la gestion de l’eau. Les travaux révèlent que, même en partant des hypothèses prudentes formulées par le GIEC (Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) concernant l’élévation des températures, à l’avenir, les ressources en eau seront déterminantes pour l’occupation des sols. Si la consommation d’eau de boisson et d’irrigation sera certainement appelée à augmenter, des effets indirects, plus difficiles à maîtriser, pourraient également se manifester : hausse des pertes par évaporation et moindre réalimentation des nappes phréatiques, apparition plus fréquente d’événements météorologiques extrêmes comme les orages (pouvant entraîner une surcharge des réseaux d’épuration), modification des zones climatiques et des saisons susceptible d’avoir des incidences prononcées sur l’approvisionnement en eau. Même dans les régions où le volume total des précipitations annuelles ne changera guère, des problèmes risquent de se poser si ces précipitations sont concentrées en hiver ou si elles délaissent les zones agricoles. Ailleurs, la situation est par contre plus préoccupante.

C’est la même eau qui circule sur terre; le cycle de l’eau.

Le cycle de l'eau

Par l’action du soleil, la chaleur transforme l’eau en vapeur, un gaz invisible suspendu dans l’air (du liquide au gaz.. ). C’est l’évaporation. La vapeur d’eau s’élève, refroidit et se transforme en minuscules gouttes d’eau (condensation) qui se regroupent pour former les nuages. (du gaz au liquide…). Les nuages s’accumulent sur les reliefs, poussés par le vent ; la température refroidit ; l’eau des nuages retombe alors sous forme de pluie (précipitations), de neige ou de grêle, selon la température. Par le ruissellement de l’eau en surface pour lesquelles une partie peut s’enfoncer dans la terre et former des nappes souterraines, les rivières grossissent et se jettent dans les fleuves par infiltrations. Les fleuves se jettent alors dans la mer… Et le cycle recommence !

C’est la même eau qui circule sur terre. C’est le cycle de l’eau.

Sous l’effet du soleil et du vent, l’eau des océans se transforme en vapeur d’eau. En montant dans le ciel, la vapeur rencontre un air plus froid et forme des gouttelettes d’eau. Ces gouttelettes se rassemblent pour former les nuages. L’eau des nuages retombe sous forme de pluie, de neige ou de grêle selon la température. L’eau de pluie tombe dans le sol, dans les rivières et les fleuves puis ces derniers se jettent dans la mer.

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