Économiquement; la Suisse.

L’économie de la Suisse figure parmi les plus prospères et les plus développées au monde en dépit de l’absence de matières premières et de son absence de débouché maritime. Le taux de chômage y est structurellement bas, de même que le taux d’inflation. L’industrie, tournée vers l’exportation, est largement spécialisée dans les produits à haute valeur ajoutée.

Comme la plupart des pays européens, la Suisse est essentiellement un pays de petites et moyennes entreprises (PME) occupant moins de 500 personnes, phénomène renforcé par le développement du secteur tertiaire : plus de 99 % des entreprises privées non agricoles étaient ainsi des PME en 2005, un chiffre qui a peu varié depuis la seconde moitié du xxe siècle. L’évolution du nombre moyen d’emplois à temps plein ne montre pas de tendance à la concentration malgré le dynamisme accru des grandes entreprises privées.

La philosophie de politique économique des autorités est de conception libérale et non interventionniste, ce qui se traduit par une défense du libre-échange, l’absence relative de secteurs subventionnés à l’exception notable de l’agriculture et des transports et une politique régionale dite « prudente ».

 

L’aspérule, qui parfume les traditions apéritives du mois de mai, fièrté des Arlonais et des Virtonais.

En matière de boissons locales, si le Maitrank est la fierté des Arlonais, Arlon, le zigomar est la fierté des Virtonais de Virton, commune voisine, situé dans le sud de la Belgique, en province de Luxembourg. Le point commun : l’aspérule odorante de nos bois, qui parfume ces apéritifs.

L’aspérule odorante est une petite plante vivace de mi-ombre et de sous-bois de la familleImage associée des rubiacées appelée aujourd’hui gaillet odorant (Galium odoratum). Aspérule odorante (Asperula odorata) est  son ancien nom scientifique, il vient du latin « asper » signifiant rude, rugueux (car le bord de ses feuilles est rugueux). On l’appelle aussi reine des bois, muguet des dames ou petit muguet. Elle est courante dans l’Est mais elle se plaît bien aussi dans notre région du Nord du Maine car elle aime la fraîcheur, les bois et l’humidité.

En francique-mosellan, langue germanique parlée au Grand-Duché de Luxembourg et dans le pays d’ARLON, MAITRANK signifie littéralement « boisson de mai ». Sa fabrication remonte bien loin dans le temps et il est difficile d’en préciser exactement les origines. Des documents des moines bénédictins de l’Abbaye de Prüm en Allemagne en font déjà mention au IXème siècle. En effet, en feuilletant le « Livre des plantes médicinales et vénéneuses de France » de P. Fournier que l’on peut consulter à l’abbaye d’Orval, on découvre que le Maitrank est mentionné pour la première fois par le moine Wandalbert de Prüm en 854.

Les habitants des régions viticoles allemandes avaient pris l’habitude de tempérer l’acidité des vins inférieurs par l’adjonction, par macération, de fruits ou de plantes de saison. Les moines n’ignoraient pas que l’aspérule odorante (asperula odorata), qu’on appelle encore Reine des bois ou Faux muguet, possédait des vertus médicinales (cholérétique-cholagogue-tonique et antispasmodique). Ils la faisaient donc macérer dans le vin et buvaient la macération (en quantité homéopathique) au printemps pour chasser les toxines de l’hiver. Ils la faisaient goûter aux habitants de la région et en offraient aux voyageurs qui leur demandaient asile. La population régionale ne tarda pas à les imiter.

Avec le temps et surtout l’amélioration de la vinification, l’habitude de faire macérer plantes ou fruits dans le vin se perdit progressivement et le MAITRANK vit sa vogue en forte régression en Allemagne et au Grand-Duché de Luxembourg sans toutefois jamais totalement disparaître. Certaines familles de ces régions avaient conservé la coutume et en fabriquaient tous les ans, mais la recette ne dépassait pas le cadre familial confidentiel.

Le zigomar n’était jusqu’à présent pas commercialisé, mais seulement produit en petite quantité par la confrérie des Zigomars pour leur fête.

Fondée en 1923, par un groupe de bourgeois Virtonais, amateurs de mystère, d’opposition et de guindaille, la Confrérie des Zigomars a fait ses premiers pas dans une sombre cave du Faubourg d’Arival. Sous inspiration maçonnique, sans jamais exprimer d’opinion philosophique, la confrérie transporta progressivement ses pénates dans le site de la Mère-Dieu, au fond de la vallée de Rabais. Elle devint une confrérie roturière, excluant toute appartenance aux associations nobles et togées, se contentant de revêtir le costume traditionnel gaumais : le sarrau, le foulard rouge à pois blancs et la casquette marquée au front par un Z.

L’adhésion à la confrérie comporte une séance d’intronisation où l’impétrant subi les épreuves de l’eau, du feu et de l’air. Le candidat retenu par ses confrères, après avoir répondu aux interrogations du Grand Z, prête le serment de fidélité et revêt le sarrau. Après un noviciat, le baptême a lieu traditionnellement le premier mai, lors de la fête du printemps, au site de la Mère-Dieu en présence de la foule qui rejoint le chalet pour déguster la soupe aux pois bien connue, boire le Zigomar artisanal et l’Orval de l’abbaye. Le tout Virton est là pour l’encourager et l’acclamer. Désormais, il se proclamera fièrement Zigomar et Co-Seigneur de la Grange-au-Bois, titre de noblesse collectif du Virtonais de souche, depuis l’acquisition historique de ce domaine féodal par la Ville de Virton. Il pourra alors revêtir en plus du sarrau, le foulard rouge à pois blancs et la casquette marquée au front par un Z.

Le repaire des Zigomars, aujourd’hui matérialisé par un chalet en matériaux durs, bâti, détruit, reconstruit au cours des temps, abrite les visiteurs du dimanche, confrères et touristes amoureux de la nature et de la paix. Une charte officielle, d’allure moyenâgeuse, accordée par le Conseil Communal de la Ville, fonde la légitimité et le monopole de la Confrérie des Zigomars sur le domaine sylvestre de la Mère-Dieu.

La confrérie qui est devenue Royale en 1972 est présidée par le Grand Z, assisté du Prieur, de l’Orateur, du Maître de Cérémonies et des autres confrères.

Aujourd’hui, on peut retrouver le Zigomar dans certains commerces.

« L’Aspérule est commune au Maitrank et au Zigomar, à la différence que le Zigomar à la base est un vin de pomme, et le Maitrank un vin de raisin. »

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Sources :

http://www.confreriedumaitrank.be/

https://www.facebook.com/ConfrerieDesZigomars/

 

 

 

 

 

La choucroute et son origine.

Le temps de la Chine antique fut l’origine la plus lointaine du chou fermenté. Le chou fermenté, qui constituait la nourriture de base pour les constructeurs de la grande Muraille de Chine au 3e siècle avant J-C. Ils auraient laissé par hasard fermenter du chou durant un hiver très rude.

Son origine remonte plus précisément au 13ème siècle où elle été désignée sous les termes « Gumbskrüt » puis « Sauergrappe » avant l’adoption de la forme allemande « Sauerkraut » au 16ème siècle. Elle se transformera en Sürkrüt en alsacien puis en « choucroute » lors du passage de l’Alsace à la France.

Les choux verts constituent une part importante de l’alimentation du peuple depuis le moyen Age. La date exacte à laquelle on commença à saler les choux pour les conserver l’hiver est encore ignorée à ce jour. Depuis le Moyen-âge et jusqu’au 18e siècle le chou était systématiquement épicé de baies de genièvre, de sureau, d’aneth, de sauge, de sarriette, de fenouil, de cerfeuil, de persil et de raifort. La choucroute prend un essor considérable au 19e siècle et devient donc le plat de fête par excellence en Alsace. Elle sera alors épicée de baie de genièvre et de feuilles de laurier uniquement.

Le chou à choucroute se cultivait essentiellement dans le secteur de Blaesheim, de Krautergersheim et de Geispolsheim sous le 2nd Empire et la période allemande, mais on en trouve un peu partout. La choucroute est avant tout un modèle de conservation réussi et profondément ancrée en Alsace, banalisée dans sa forme garnie et riche, caricature de l’alimentation de l’alsacien.

La Choucroute est, aujourd’hui, un plat classique des brasseries parisiennes, tout comme de la gastronomie allemande et alsacienne.

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Rollin Mélanie

Les séances d’un conseil municipal sont, par principe, publiques (art. L. 2121-16, al. 1, du Code général des collectivités territoriales.)

Code général des collectivités territoriales, ce qui implique le libre accès du public.

La réunion à huis clos est, par conséquent, réservée aux cas exceptionnels, lorsque certaines questions ne peuvent sans danger pour les intérêts communaux être discutées en public. Le huis clos peut être ordonné dans n’importe quel domaine, mais il doit être justifié par un intérêt public.

En pratique, la décision du huis clos doit reposer sur un motif valable et justifié. Longtemps, le juge administratif a considéré que l’opportunité de la décision de huis clos ne pouvait pas être discutée. Aujourd’hui, le juge administratif exerce un contrôle restreint sur une telle décision. Le Conseil d’État a ainsi annulé une délibération adoptant le budget primitif, votée en comité secret, au motif que la réalité des incidents qui justifiaient une telle mesure n’était pas établie.

Désormais, un juge peut donc être amené à vérifier que la décision de siéger à huis clos ne repose pas sur un motif matériellement inexact, qu’elle n’est pas entachée d’erreur de droit, d’erreur manifeste d’appréciation ou de détournement de pouvoir. À défaut, les délibérations prises dans le cadre du huis clos seraient illégales.

Les violences historiques du libéralisme Français entre 1975 et 1981…

Assassinat du juge François Renaud la nuit du 2 au 3 juillet 1975.

Dans la nuit du 2 au 3 juillet 1975, Le juge François Renaud était abattu de plusieurs balles en bas de son domicile de Lyon, par trois hommes cagoulés qui réussirent à prendre la fuite. L’annonce de sa mort fut un choc. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’était la première fois, qu’un juge était assassiné en France. Nommé premier juge d’instruction du palais de justice de Lyon en 1972, après avoir fait ses classes en Afrique, François Renaud était surnommé « le shérif » de par ses méthodes fermes et peu orthodoxes pour régir les instructions. Charmeur et homme à femmes, il était aussi un des fondateurs du syndicat de la magistrature créé dans le sillage de Mai 68.

Affrontements d’Aléria en Corse le 22 août 1975 dont les nombreuses victimes se trouvaient dans les forces de l’ordre, d’où l’affrontements entre nationalistes et la gendarmerie concernant l’exploitation de travailleurs sans papiers et des terres corses afin de satisfaire la vente de vin trafiqué sur le continent.

Témoignage d’ Edmond Simeoni, homme politique français, né le 6 août 1934 à Corte en Haute-Corse ; il se réclame du nationalisme corse.

Assassinat d’Henri Curiel, militant tiers-mondiste, en plein cœur de Paris à sa sortie de son domicile, le 4 mai 1978, toujours par les hommes de main du SAC.

Soutenant le Front de libération nationale (FLN, indépendantiste), Henri Curiel, né en 1914 au Caire, pendant la guerre d’Algérie avait rejoint le réseau fondé par Francis Jeanson, « Les porteurs de valise ». Il fut arrêté en 1960, puis libéré après la signature des accords d’Évian qui mettait fin à la guerre d’Algérie. Il fut l’une des chevilles ouvrières des mouvements de libération des années 1960 et 1970 en Afrique, Asie et Amérique latine. Assassiné le 4 mai 1978 à la sortie de son domicile par deux hommes armés, son meurtre avait été revendiqué par un mystérieux groupe d’extrême-droite nommé « Delta », mais les auteurs n’ont jamais été identifiés. L’enquête avait été rouverte dans les années 2000 sur la base de nouveaux témoignages après un non-lieu en 1992, avant d’être une nouvelle fois classée sans suite en 2009.

  • Affrontements de Longwy en Lorraine le 23 mars 1979, sur fond de désindustrialisation du secteur sidérurgique, qui avait fait des centaines de blessés dans les rangs des manifestants. C’était un épisode de la République de Longwy matée dans la violence policière d’Etat
  • Premières émeutes urbaines à Vénissieux, aux Minguettes et Vaux en Velin dans le Lyonnais en 1979. Tous les problèmes soulevés à l’époque ne sont pas résolus en 2018, et se sont mêmes aiguisés, particulièrement la ségrégation spatiale et ethnique, ghettoïsation sociale et économique, et par conséquent forme un creusement des inégalités.
  • Assassinat de Pierre Goldman, écrivain et militant antifasciste, le 20 septembre 1979 à Paris, à sa sortie de son domicile. Revendiqué par un groupe d’extrême droite et des anciens du SAC.
  • Mort suspecte, du ministre d’Etat Robert Boulin, le 30 octobre 1979 à Rambouillet.
  • Assassinat du juge Pierre Michel, le 21 octobre 1981 à Marseille, qui luttait énergiquement contre les réseaux mafieux. La famille attend toujours que justice rendue.

Epoque de la révolution libérale, menée en France par Raymond Barre, celui-ci dérégule le marché du travail. C’est le début de la désindustrialisation de masse et des plans énergiques de suppression d’emplois, de maximisation des profits et des dérégulations fiscales et financières. En Espagne, au Portugal et en Grèce, les dictatures tombent pour laisser place à des démocraties représentatives et libérales.

Certains crimes n’ont, à ce jour, toujours pas été élucidés…

Reformes Hartz I et Hartz II ; la pauvreté en forte augmentation pour 40% des citoyens Allemands.

Parmi les États membres de l’UE, l’Allemagne est le pays qui connait le plus fort taux de chômeurs en risque de pauvreté, devant la Lituanie. La moyenne de la zone euro est beaucoup plus basse, sans parler de la France ou de la Finlande qui ferme la marche avec 37,3%.

Depuis 2003, l’économie allemande a créé 2,5 millions mini-jobs sous les réformes Hartz, également connues sous « Agenda 2010 ».

Mini-jobs et midi-jobs désignent des contrats à salaire modéré, qui correspondent à un faible nombre d’heures travaillées. Les mini-jobs existaient avant les lois Hartz, la loi Hartz II a augmenté leur plafond maximum de salaire de 325 € à 400 € mensuel et a créé un échelon supérieur, les midi-jobs, avec une limite de salaire de 800 €. Les mini-jobs sont soumis à des cotisations sociales salariales nulles ou réduites. Le taux de cotisations patronales pour un emploi rémunéré en-dessous de 400 € mensuel est supérieur à celui d’un emploi salarié « normal » (environ 28 % au lieu d’environ 20 %, taux de cotisation patronal de droit commun). Une personne en mini-job n’a pas de droit au chômage et elle a des droits optionnels à la retraite : si le salarié en mini-job le souhaite, il peut s’acquitter d’une cotisation-retraite réduite de 4,9 % qui ouvre des droits similaires aux cotisations de droits communs. Un emploi mini-job n’ouvre pas de droits maladie dans la mesure où l’employeur ne verse pas de cotisations sociales à l’assurance-maladie. La personne peut néanmoins bénéficier d’une couverture maladie si elle a une autre activité qui lui ouvre des droits ou si elle reçoit des droits d’une autre personne de sa famille. Les midi-jobs sont soumis à un barème progressif de cotisations sociales jusqu’à atteindre le taux plein lorsque le salaire atteint 850 €. Une personne en midi-job a globalement les mêmes droits qu’un salarié soumis pleinement à cotisations sociales. Une croissance marquée de ces dispositifs, ainsi que des ein-euro jobs (dispositif d’insertion dans le secteur non marchand créé par la loi Hartz IV dans lequel le bénéficiaire continue de percevoir son allocation en plus d’une « compensation » d’au moins un euro de l’heure pour un travail d’utilité publique), peut être observée depuis 2004 :

• les effectifs en mini-jobs exercés en sus d’une activité rémunérée (déjà comptabilisés dans les chiffres d’emploi du fait de leur activité principale) ont fortement progressé, de 840 000 personnes, passant de 1,69 million de personnes en 2004 à 2,53 millions en 2011 ; ceux exercés comme seule activité ont en revanche augmenté de seulement 81 000 entre 2004 et 2011 (à 4,9 millions, dont 66 % de femmes) ;

• les effectifs en midi-jobs ont crû de 1,19 million en 2007 à 1,37 million en 2011 (dont 74 % de femmes) ;

• dès leur première année pleine d’existence, en 2005, les personnes occupants des ein-euro-jobs ont été plus de 200 000 ; le dispositif a continué de monter en charge jusqu’en 2009, avec plus de 320 000 emplois de ce type, puis a enregistré un fort recul en 2011, à 188 000.

En bref, cette progression de l’emploi a conduit à une baisse de 5 points du taux de chômage. Cependant, la pauvreté gagne une bonne partie des actifs allemands. Le nombre d’heures travaillées par 1/5e des Allemands sont en baisses constantes pour un salaire à 11 euros de l’heure. Le nombre de personnes cumulant deux emplois pour faire face au risque de pauvreté est de ce fait en progression. Plus de 2,2 millions d’Allemands ont un double emploi, près de deux fois plus qu’en France.

Les Français testent le permis de conduire en ligne.

Un Français dépense en moyenne 1500,00 euros pour décrocher son permis de conduire.

Il existe maintenant une autre alternative, celle du permis de conduire en ligne qui compte déjà près de 90 % de réussite, tandis qu’une école de conduite traditionnelle, elle, n’en comptera que 60%.

Cette autre alternative , qu’est la formation en ligne , le code, plus les 20 heures de cours de conduite, fera économiser près de 300,00 euros, pour l’ensemble du permis de conduire aux Français. Soit 29,00 euros pour les cours théoriques en ligne, depuis leur canapé et 750,00 euros pour les 20h00 de conduite.Le procédé est assez simple.Vous rentrez dans l’application, vous vous connectez, vous vous géolocalisez, vous voyez les disponibilités et la prise de rendez-vous ainsi que le premier contact avec une monitrice peut se faire en une heure seulement. Une application comprenant 1600 questions conformes à l’examen, créé par Ornikar , une startup qui révolutionne le permis de conduire.

Les agents des impôts ont décidé de suivre eux aussi, les cheminots, les étudiants, les éboueurs dans le mouvement de contestation.

L’agent des impôts, en contact direct et permanent avec les contribuables a un goût certain pour les chiffres. Il doit également assurer les redressements fiscaux.
L’agent des impôts est donc polyvalent et il doit assurer plusieurs fonctions comme, fixer le montant des impôts et des différentes taxes, vérifier et contrôler les déclarations fiscales et le paiement des impôts, contrôler les particuliers et les professionnels concernant le paiement de leurs impôts et les redresser fiscalement en cas de fraudes.

Cependant, 60 à 80 milliards d’euros par an de fraudes fiscales ont été recensé en France. Un manque certain de personnel se fait sentir d’où plus de 1 600 postes supprimés en neuf ans rien que dans le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, par exemple. Les agents des impôts ont de plus en plus de mal à effectuer leur travail. Si la charge de travail des agents a diminué artificiellement grâce à un allègement des contrôles, et à l’utilisation de nouveaux logiciels, tous ne cessent de compter leurs heures supplémentaires. Rares sont ceux, qui à temps plein, ne dépassent pas largement les 39 heures de travail hebdomadaires, afin d’effectuer leur travail correctement dans les délais imposés par leur hiérarchie. Soit travailler plus, sans en gagner plus, en attendant de gagner moins car ces heures supplémentaires ne leur sont pas payées et doivent être récupérées en ARTT (aménagement et réduction du temps de travail), sans compter que la charge de travail est toujours présente au retour de ce jour de repos mérité ! Ils ont donc décidé de suivre eux aussi, le mouvement de contestation avec les cheminots, les étudiants ou encore les éboueurs pour une plus forte mobilisation.

Ce 21 mars, au centre psychiatrique, des représentants de la psychiatrie de Belgique mais aussi de France ont signé une charte visant une collaboration politique.

 

Mercredi 21 mars, des psychiatres des hôpitaux psychiatriques de Belgique et de France ont signé une charte dans le centre Dr Guislain à Gand afin de ratifier la collaboration entre les psychiatres des deux pays. Ils souhaitent ainsi créer un forum afin d’échanger des expériences et des connaissances et pouvoir peser sur l’évolution des soins de santé.

« Dans le processus actuel de désinstitutionalisation des soins psychiatriques, les moyens financiers des hôpitaux psychiatriques sont utilisés pour financer des équipes de soins à domicile », rapportent les Drs Geert Bosma et Jean-Louis Feys, respectivement président de la VVAPZ (Vereniging van de Vertegenwoordigers van Artsen verbonden aan de Vlaamse Psychiatrische Ziekenhiuizen) et président de la CMCHPBW (Conférence des Médecins-Chefs des Hôpitaux Psychiatriques de Bruxelles et de Wallonie).

« Pour poursuivre le processus, les autorités envisagent à nouveau à une affectation de moyens et donc à une plus ample diminution des lits hospitaliers psychiatriques, sans indiquer combien de lits au total devront fermer. Cela signifie que la place et la fonction de l’hôpital psychiatrique risque d’être mises en péril. Ce faisant, des patients porteurs de problématiques plus complexes et plus lourdes auront un accès réduit au traitement spécialisé dont ils ont besoin. Il faut absolument en tenir compte dans la poursuite du processus de désinstitutionnalisation des soins de santé mentale » , poursuivent les psychiatres.