Le gaspillage alimentaire; Nous sommes tous concernés !!!

Le monde produit près de 4 milliards de tonnes de nourriture par an, mais 1,2 à 2 milliards de tonnes ne sont pas mangées, soit 88.000.000 de tonnes de nourritures gaspiller en Europe par an (173 kg par habitant). Ainsi 30% de ce qui est récolté n’atteint pas le marché. Les distributeurs jettent chaque année 1,6 millions de tonnes de fruits et légumes ne répondant pas aux critères de taille et d’apparence. 30 à 50% de ce qui est acheté dans les pays développés est jeté par les consommateurs, souvent à cause d’une mauvaise interprétation des dates d’expiration : « consommation recommandée avant » concerne la qualité du produit et non son risque sur la santé. Les données sur le gaspillage alimentaire mondial sont édifiantes. Le monde peut produire assez d’aliments pour nourrir les 6 milliards d’habitants de la planète. Malgré tout, 82 pays n’ont pas suffisamment de nourriture pour faire vivre l’ensemble de la population décemment.

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L’abstention électorale en Europe.

22% des électeurs inscrits ne sont pas allés voter dimanche 23 avril 2017 pour le premier tour de la présidentielle française.Aux élections générales allemandes, sur les deux derniers scrutins, le taux d’abstention tournait autour de 28% ce qui est assez important. Auparavant, les Allemands votaient plus. En 2005, le taux d’abstention n’était que de 22 % et, en 1971, de 9% seulement. Lors des dernières législatives de 2015, un tiers des électeurs ne sont pas allés voter. Quatre électeurs britanniques sur dix s’étaient abstenus lors des élections en 2001. En Belgique, lors des dernières élections législatives en 2014, le taux d’abstention n’a été que de 10%, comme dans les scrutins précédents d’ailleurs. Le vote obligatoire existe en Belgique, Grèce, Autriche ou Luxembourg et risquent donc entre 25 et 150 euros maximum, mais réellement, c’est quasi nul en sanctions. En Grèce, il n’y a pas de sanction, non plus. En Autriche, par contre, l’électeur risque jusqu’à 700 euros d’amende s’il ne vote pas. Ce sont dans les pays de l’Est, où l’on observe une sorte de « coït interrompu » vis-à-vis de la politique en générale , 25 ans après la chute du communisme.  L’abstention monte souvent à 40%, voire plus. Lors des dernières élections en décembre 2016, six Roumains sur dix ne sont pas allés voter, démobilisés et très souvent dégoûtés par la corruption.

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L’inscription de la laïcité dans la constitution ; La victoire du Président Turc Erdogan par le vote étranger serait elle un danger pour de nombreux états dont l’un des fondamentaux serait la liberté?

Sachant que la population Turque est en grande progression dans de nombreux états, et vue le score par le vote étranger, résultats officiels qui révèlent pas moins de 74,9% des Belges d’origine turque sur une population turque belge de 160 000 habitants qui ont voté pour Recep Tayyip Erdoğan, en Turquie. 142.453 électeurs belges d’origine turque ont donc voté et leur participation s’élevait à 53,6%. 72,1% d’électeurs installés aux Pays-Bas qui représentent 420 000 habitants au total sur le territoire et en l’Autriche (72,1%) ont à eux trois également massivement voté Erdogan. En Allemagne, où la Turquie compte près d’1,5 million d’électeurs potentiels, Erdogan a obtenu 65% des voix. En Norvège, en France (qui elle, représente à elle seule plus de 1 000 000 d’habitants turcs au total) et au Danemark, il décroche également plus de 50% des voix. Peux t’on se demander si l’inscription de la laïcité dans la constitution ne deviendrait elle pas très importante en matière de sécurité nationale? Voir de nombreuses nations! Sachant que le Parti Islam désire s’installer politiquement, un parti désireux d’imposer des normes dans le monde. Certaines de ces normes sont considérées incompatibles avec les droits humains notamment en ce qui concerne la liberté d’expression, la liberté de croyance, la liberté sexuelle et la liberté des femmes. L’inscription de la laïcité dans les constitutions fermerait toute possibilité d’une future prise de guerre qui ne se fera même pas à la hussarde mais à la manœuvre patiente et légale. Il ne s’agirait donc pas de fermer les portes aux migrations, mais une entière protection quant à nos acquis que la charia pourrait totalement supprimer mais de s’opposer à la reconnaissance d’une religion d’État. La laïcité…pour la paix !!!

Populations  significatives par région:

Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2 700 000
Drapeau de l'Irak Irak 2 500 000
Drapeau de la Syrie Syrie 1 500 000
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 750 000
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 420 000
Drapeau de la France France 1 000 000
Drapeau de la République turque de Chypre du Nord Chypre du Nord 310 000
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 300 000
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan 290 000
Drapeau de la Grèce Grèce 255 000
Drapeau de l'Autriche Autriche 250 000
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 200 000
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan 200 000
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan 200 000
Drapeau des États-Unis États-Unis 165 000
Drapeau de la Belgique Belgique 160 000
Drapeau de la Suisse Suisse 150 000
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 150 000
Drapeau de la Russie Russie 92 000
Drapeau de la Macédoine Macédoine 78 000
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 70 000
Drapeau du Danemark Danemark 53 000
Drapeau du Kosovo Kosovo 50 000
Drapeau d’Israël Israël 48 000
Drapeau de la Suède Suède 37 000
Drapeau de l'Égypte Égypte 37 000
Drapeau de la Roumanie Roumanie 33 000
Drapeau du Venezuela Venezuela 27 000
Drapeau du Canada Canada 25 000
Drapeau de l'Iran Iran 15 000
Drapeau de la Norvège Norvège 14 000

Les apiculteurs constatent une mortalité inouïe de leur cheptel ; plus de 300 000 colonies d’abeilles disparaissent chaque année en France.

Résultat de recherche d'images pour "Abeilles"En France ce sont près de 400 tonnes d’insecticides de type néonicotinoïde qui sont utilisés sur plus de 6 millions d’hectares chaque année. Les principales cultures concernées sont : les céréales à paille, le colza, le maïs, la betterave mais aussi l’arboriculture ou la viticulture. Près de 92% des cours d’eau sont pollués selon une étude du ministère de l’écologie. Les néonicotinoïdes caractérisés par une forte persistance dans l’environnement y sont désormais détectés. Certaines espèces d’oiseaux auraient disparu (étude publiée dans Environnemental science en 2018). Les oiseaux sauvages seraient durement touchés et notamment les granivores (perdrix, pigeons ramiers…) .

80% des insectes auraient, eux aussi disparu en Europe en 30 ans selon l’étude allemande publiée dans Plos One en octobre 2017 et 75% des miels seraient contaminés par les insecticides néonicotinoïdes (étude franco-suisse parue dans Science en octobre 2017) ;

Image associéeLes néonicotinoïdes sont principalement produits et commercialisés par Bayer et Syngenta.

Chaque année, ce sont 300 000 colonies d’abeilles domestiques et des pans entiers de populations d’insectes pollinisateurs sauvages qui disparaissent en France, effondrement essentiellement dû à l’utilisation des pesticides en général et aux insecticides « tueurs d’abeilles » en particulier.

Alors que le gouvernement Français vient de renoncer à inscrire dans la loi l’interdiction du glyphosate d’ici 3 ans, les ministres de l’Agriculture, de la Transition Ecologique et de la Santé risquent dans les tous prochains jours de prolonger l’autorisation d’utiliser les insecticides tueurs d’abeilles !!!

La loi biodiversité, adoptée en 2016, interdit les insecticides néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018 mais laisse la possibilité au gouvernement d’accorder des dérogations. Selon nos informations, des réunions interministérielles sont actuellement en train d’envisager sérieusement de telles dérogations !!!

Les apiculteurs constatent une mortalité inouïe de leur cheptel ; plus de 300 000 colonies d’abeilles disparaissent chaque année en France à cause de ces insecticides.

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541 jours sans gouvernement .

Un record mondial hors catégorie qui s’est arrêté à 541 jours sans gouvernement. Le Roi désespérait de nommer enfin un gouvernement.  Depuis 1974, il n’y avait plus eu de premier ministre francophone. Des circonstances dramatiques où Elio Di Rupo à dû assumer ses premiers gestes de Premier ministre ; les syndicats des services publics sont en grève et des barrages paralysent une bonne partie du pays.
La réforme des pensions a été votée dans la foulée. Mais cela semble une évidence : la vie de ce gouvernement ne sera pas un long fleuve tranquille. Le divorce entre le FDF et le MR. Le FDF avait refusé l’accord institutionnel et vivait sa vie tout seul tandis que le MR a un nouveau président, Charles Michel. Et toujours au rayon des promotions : Benoît Lutgen trône au cdH, et Bruno Tobback au sp.a. ; le grand chambardement.

541 jours sans gouvernement !

Les négociations ont été rythmées par des naissances, des décès, et aussi des indiscrétions parfois embarrassantes en matière de vies privées. Touché par la maladie, Elio Di Rupo s’est fait opérer une semaine plus tôt. Il est alors formateur et le pays resté suspendu une semaine à son repos forcé. Elio Di Rupo, toujours discret, a dû, pourtant affronter une nouvelle épreuve et les négociations ont été à nouveau suspendues. Et puis il y a eu ceux qui ont disparu de l’image. Soit du paysage politique belge, soit de la photo de famille du gouvernement. Le 7 juillet 2011, on savait déjà que le gouvernement se fera sans la N-VA. 7 juillet, le jour où Bart De Wever dit « non » à la note Di Rupo.  La crise politique belge de 2010-2011 a débuté après les élections législatives fédérales belges du 13 juin 2010.

En bref, durant la crise politique de 2007-2008, la Belgique avait déjà dû attendre 194 jours pour que soit formé un nouveau gouvernement, issu des élections. Le premier ministre sortant et battu aux élections, Guy Verhofstadt, avait dû gérer les affaires courantes, puis former un nouveau gouvernement intérimaire, en attendant que son successeur Yves Leterme puisse former son gouvernement, ce qui n’a eu lieu que le 20 mars 2008. La crise politique belge de 2010-2011 a débuté après les élections législatives fédérales belges du 13 juin 2010.

Durant la crise politique de 2007-2008, la Belgique avait déjà dû attendre 194 jours pour que soit formé un nouveau gouvernement, issu des élections de juin 2007. Le premier ministre sortant et battu aux élections, Guy Verhofstadt, avait dû gérer les affaires courantes, puis former un nouveau gouvernement intérimaire, en attendant que son successeur Yves Leterme puisse former son gouvernement, ce qui n’a eu lieu que le 20 mars 2008. La situation politique issue des élections de 2010 est encore plus complexe et c’est cette fois Yves Leterme qui doit gérer les affaires courantes en attendant d’avoir un successeur susceptible de présenter un gouvernement. Le 6 décembre 2011, Elio Di Rupo prête serment en tant que nouveau premier ministre. Les 541 jours séparant la démission du gouvernement Leterme II de la formation du gouvernement Di Rupo constituent la plus longue crise politique de l’histoire contemporaine européenne.

La situation politique issue des élections de 2010 est encore plus complexe et c’est cette fois Yves Leterme qui doit gérer les affaires courantes en attendant d’avoir un successeur susceptible de présenter un gouvernement. Le 6 décembre 2011, Elio Di Rupo prête serment en tant que nouveau premier ministre. Les 541 jours séparant la démission du gouvernement Leterme II de la formation du gouvernement Di Rupo constituent la plus longue crise politique de l’histoire contemporaine européenne.

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Le big bang en matière de réglementation de protection de données personnelles. (Article 07)

Applicable dès le 25 mai 2018, le GDPR, Règlement Général européen de Protection des Données personnelles, s’inscrit dans le prolongement des lois Informatique et Liberté européenne. Il élargit les droits des Citoyens sur la gestion de leurs données personnelles :

  • Consentement : aucune donnée ne peut être collectée sans accord explicite et positif (art. 7)
  • Transparence : droit de savoir à quoi servent ses données (art. 13 et 14)
  • Droit d’accès et de rectification : droit de consultation et de modification (art. 15 et 16)
  • Droit à l’oubli : suppression et limitation de conservation des données (art. Image associée17)
  • Portabilité : droit de récupérer ses données pour les transférer ailleurs (art. 20)
  • Droit d’opposition : la personne concernée a le droit de s’opposer à tout moment au traitement de ses données (art 21)
  • Profilage : droit de ne pas faire l’objet d’une décision fondée exclusivement sur un traitement automatisé (art. 22).
  • Minimisation : gestion des données uniquement nécessaires à la finalité réelle (art. 5)
  • Sécurité : droit de voir ses données systématiquement protégées (art. 32)
  • Notification : droit à l’information en cas de fuite de données (art. 33)
Dans les cas où le traitement repose sur le consentement, le responsable du traitement est en mesure de démontrer que la personne concernée a donné son consentement au traitement de données à caractère personnel la concernant.
Si le consentement de la personne concernée est donné dans le cadre d’une déclaration écrite qui concerne également d’autres questions, la demande de consentement est présentée sous une forme qui la distingue clairement de ces autres questions, sous une forme compréhensible et aisément accessible, et formulée en des termes clairs et simples. Aucune partie de cette déclaration qui constitue une violation du présent règlement n’est contraignante.
La personne concernée a le droit de retirer son consentement à tout moment. Le retrait du consentement ne compromet pas la licéité du traitement fondé sur le consentement effectué avant ce retrait. La personne concernée en est informée avant de donner son consentement. Il est aussi simple de retirer que de donner son consentement.
Au moment de déterminer si le consentement est donné librement, il y a lieu de tenir le plus grand compte de la question de savoir, entre autres, si l’exécution d’un contrat, y compris la fourniture d’un service, est subordonnée au consentement au traitement de données à caractère personnel qui n’est pas nécessaire à l’exécution dudit contrat. 

Les données à caractère personnel doivent être traitées de manière licite, loyale et transparente au regard de la personne concernée (licéité, loyauté, transparence).

Elles seront collectées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes, et ne pas être traitées ultérieurement d’une manière incompatible avec ces finalités ; le traitement ultérieur à des fins archivistiques dans l’intérêt public, à des fins de recherche scientifique ou historique ou à des fins statistiques n’est pas considéré, conformément à l’article 89, paragraphe 1, comme incompatible avec les finalités initiales (limitation des finalités).

Elles devront être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées (minimisation des données); exactes et, si nécessaire, tenues à jour; toutes les mesures raisonnables doivent être prises pour que les données à caractère personnel qui sont inexactes, eu égard aux finalités pour lesquelles elles sont traitées, soient effacées ou rectifiées sans tarder (exactitude).

Elles pourront être conservées sous une forme permettant l’identification des personnes concernées pendant une durée n’excédant pas celle nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées; les données à caractère personnel peuvent être conservées pour des durées plus longues dans la mesure où elles seront traitées exclusivement à des fins archivistiques dans l’intérêt public, à des fins de recherche scientifique ou historique ou à des fins statistiques conformément à l’article 89, paragraphe 1, pour autant que soient mises en œuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriées requises par le présent règlement afin de garantir les droits et libertés de la personne concernée (limitation de la conservation).

Ces données seront traitées de façon à garantir une sécurité appropriée des données à caractère personnel, y compris la protection contre le traitement non autorisé ou illicite et contre la perte, la destruction ou les dégâts d’origine accidentelle, à l’aide de mesures techniques ou organisationnelles appropriées (intégrité et confidentialité).

En Italie, il n’existait pas de loi sur la protection des données personnelles avant la transposition, qui a été réalisée par l’adoption de la loi du 31 décembre 1996 portant protection des personnes et des organismes publics et privés à l’égard du traitement de données à caractère personnel. Comme son nom l’indique, la loi italienne concerne les personnes physiques et les personnes morales. Par ailleurs, elle s’applique aux fichiers automatisés et aux fichiers manuels. Cependant, elle exclut certains traitements réalisés par les administrations publiques, et notamment par celle de la justice.

En revanche, le Portugal et le Royaume-Uni ont dû modifier leur législation pour transposer la directive 95/46/CE. Tous deux l’ont fait en 1998. Au Portugal, la transposition a exigé une révision constitutionnelle et s’est traduite par l’abrogation de la loi précédente, qui datait de 1991. La nouvelle loi portugaise concerne, quel que soit leur support, tous les fichiers, publics ou privés, manuels ou automatisés, comportant des données personnelles relatives aux personnes physiques. La nouvelle loi anglaise, qui concerne également les seules personnes physiques, a un champ d’application plus large que la loi précédente, qui datait de 1984 et qui ne visait que les fichiers automatisés. La loi de 1998 s’applique en effet aussi à certains fichiers manuels. De plus, elle vise toutes les données personnelles, quelles qu’elles soient (données textuelles sur support électronique, enregistrements sonores, images vidéo…). Dans l’attente de la publication des textes réglementaires nécessaires à son application, la loi de 1998 n’est pas encore entrée en vigueur.

Aux Pays-Bas, le gouvernement a déposé un projet de loi relatif à la protection des données personnelles. Après son adoption, ce texte devrait remplacer la loi actuelle, qui date de 1988. Le projet de loi du gouvernement néerlandais est assez proche de la directive. Il vise tous les fichiers, automatisés ou manuels, comprenant des données relatives aux personnes physiques, mais exclut certains fichiers publics, parmi lesquels ceux de la police, qui sont régis par une autre loi.

La directive 95/46/CE définit les données sensibles en prévoyant l’interdiction du  » traitement des données à caractère personnel qui révèlent l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques, l’appartenance syndicale  » ainsi que de celles  » relatives à la santé et à la vie sexuelle « . Elle assortit cette interdiction de tout traitement de quelques exceptions, parmi lesquelles le consentement explicite de l’intéressé et l’autorisation de la loi, du règlement ou de l’autorité de contrôle.

La loi de 1998 s’applique à toutes les données personnelles, quelle que soit leur nature, c’est-à-dire également aux enregistrements sonores et visuels. De plus, elle inclut dans son champ d’application les données comportant l’expression d’une opinion sur les personnes.

Comme la loi de 1984, celle de 1998 comprend un certain nombre d’exemptions. En particulier, les données relatives à la prévention et à la détection des crimes et celles concernant les procédures judiciaires en cours ainsi que les informations utilisées dans la lutte contre la fraude fiscale sont partiellement exclues du champ d’application de la loi : les principes de loyauté et de licéité du traitement, de non-révélation aux tiers, ainsi que le droit d’accès ne leur sont pas applicables lorsque cette application pourrait nuire à la lutte contre la criminalité ou contre la fraude fiscale.

La General Data Protection Regulation (GDPR), définitivement adoptée en 2016 au Parlement Européen représente donc un Big Bang en matière de réglementation de protection des données personnelles en Europe.

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Matière d’armement via une coopération européenne.

La France a consacré environ 10 M d’euros par an aux programmes d’armement durant la période couverte par la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Le projet de LPM en débat au Parlement prévoit une hausse de ces investissements pour la période 2019-2023 avec, en moyenne annuelle, 5 M d’euros pour la dissuasion nucléaire et 10 M d’euros pour les armements conventionnels. Les coopérations européennes permettent de disposer de matériels militaires innovants tout en réalisant des économies d’échelle et en soutenant la compétitivité de l’industrie européenne, mais leur réussite n’est pas garantie. 

En matière d’armement, les objectifs et les outils de pilotage des coopérations européennes.

La France est engagée dans 27 programmes en coopération européenne, représentant environ 2 M d’euros d’investissements annuels, dont les trois quarts pour les six programmes étudiés par la Cour. Les coopérations permettent, sur le plan budgétaire, de partager les frais de développement ; elles ont aussi pour effet de soutenir la compétitivité de l’industrie de défense et de contribuer ainsi à la préservation de l’autonomie stratégique européenne.

La France coopère avec trois partenaires principaux, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie. Le projet de LPM 2019-2025 traduit la volonté de relancer la coopération avec l’Allemagne pour les matériels aéronautiques et terrestres, de créer un partenariat avec l’Italie dans le domaine de l’industrie navale et de pour suivre la coopération avec le Royaume-Uni, notamment dans le domaine des missiles.

L’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (Occar) assure la maîtrise d’ouvrage déléguée de la majorité des programmes que la France partage avec des partenaires européens, notamment l’avion de transport A400M, l’hélicoptère Tigre, la frégate Fremm, les missiles antiaériens du programme FSAF et le système d’observation spatiale Musis. L’OCCAR (organisation conjointe de coopération en matière

Résultat de recherche d'images pour "Frégate fremm"d’armement) est dotée de principes de gestion innovants mais insuffisamment exploités, qui permettraient de concilier l’attente des États d’un retour géographique sur leur territoire des investissements consentis et le choix des industriels les plus performants. Le bilan de l’exécution des programmes d’armement conduits en coopération.La plupart des grands programmes en cours ont rencontré des succès technologiques, parfois remarquables, mais aucun n’a atteint la totalité des caractéristiques militaires espérées et n’a respecté son calendrier. Les programmes réalisés en coopération sont en outre affectés de travers propres, à savoir une durée plus longue que les programmes nationaux, des montages industriels complexes et la multiplication des versions d’équipements produits, en raison d’une harmonisation insuffisante des besoins militaires entre les États participants. Le partage des coûts de développement est le principal avantage des coopérations, mais il est compensé, dans l’état des pratiques observées, par des retards. En outre, le bilan industriel des coopérations européennes est contrasté. Certes, les grands programmes européens ont permis d’alimenter les bureaux d’études et les capacités de production d’entreprises européennes, mais ils n’ont pas encouragé l’intégration industrielle, inégale selon les secteurs d’activité. L’intégration, en effet, ne constitue pas un résultat automatique de la coopération. Les industries européennes de défense demeurent sous la double menace de la concurrence américaine et de celle des pays émergents.

La réussite d’une coopération européenne; Conditions.

Dans la conduite des programmes, la France s’est trouvée, plus souvent que ses partenaires, contrainte de négocier des réductions de commande et des étalements de livraisons pour permettre des économies budgétaires à court terme. Cette facilité, qui n’est pas moins utilisée pour les programmes nationaux, se traduit par un sous-équipement des armées au regard des ambitions initiales et des surcoûts unitaires importants.
Collectivement, les États ne laissent pas à leur maître d’œuvre délégué les leviers qui rendraient la gestion des programmes plus souple et plus réactive.
Afin que les prochaines coopérations réussissent, la Cour suggère deux orientations . C’est à dire harmoniser au maximum, avec les États partenaires, les besoins capacitaires et les calendriers budgétaires, afin de limiter le nombre de versions des matériels et de favoriser l’effet de série lors de la phase de production ,mais aussi renforcer l’influence française auprès des structures de l’Union européenne, en dédiant une équipe au sein de la direction générale de l’armement et en envoyant au sein de la Commission européenne davantage d’experts nationaux détachés, dans un contexte où l’Union européenne prend – ce qui est nouveau – des initiatives dans le domaine de l’armement, avec le projet de fonds européen de la défense. Elle formule par ailleurs trois recommandations comme privilégier un partenariat limité à deux, voire trois États partageant la même volonté de s’investir durablement et prêts à s’engager sur une maîtrise d’ouvrage et une maîtrise d’œuvre uniques; promouvoir l’OCCAR (organisation conjointe de coopération en matière d’armement) comme maître d’ouvrage délégué unique ainsi que de ne pas lancer de nouveau programme d’armement sans s’être au préalable assuré du réalisme de la programmation budgétaire associée. 

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Les jeunes Italiens fuient leur pays, pour rejoindre la France, la Belgique, ou là où un avenir est possible. 

Selon la Fondation Migrantes, quelque 40.000 Italiens âgés de 18 à 34 ans ont quitté en 2015 la péninsule pour tenter leur chance à l’étranger. Le taux de chômage est supérieur à 11 %, largement au-dessus de la moyenne de la zone euro (9,3 %), et chez les 15-24 ans, il atteint même 37 %, contre une moyenne européenne de 18,7 %. Les jeunes Italiens fuient leur pays, pour rejoindre la France, la Belgique, ou là où un avenir est possible.

Un salaire horaire de 14,87 euros/heure mis à proposition pour vivre « dignement » par le Parti Socialiste de Belgique.

Selon le président Elio Di Rupo, Laurette Onkelinx, Ahmed Laaouej et Frédéric Daerden, 9,65 euros seraient un montant « clairement insuffisant pour faire face aux dépenses de la vie courante », et ne protègeraient pas le travailleur contre la pauvreté ». Un salaire horaire de 14,87 euros/heure est donc mis à proposition pour vivre « dignement ». 2/4 de la population n’arrive pas à boucler leurs mois et faire face aux dépenses, et donc contraints à l’endettement ou voire même de se défaire de leur patrimoine. 30.000 euros par an sont donc soumis à proposition par les représentants PS, soit 2.305 euros bruts mensuels tout en sachant que le salaire médian est de 18,07 euros/ heure.

« Nous ne pouvons tolérer qu’un travailleur puisse être pauvre. Or, force est de constater que le salaire minimum interprofessionnel actuel ne protège pas le travailleur contre la pauvreté », affirment-ils.