Âgé de 22 ans seulement, Morand propose un produit très original qui suscite beaucoup de succès. En trois jours, il a vendu plus d’une trentaine de kilos de saucisses à l’herbe. En trois jours, il a vendu plus d’une trentaine de kilos de saucisses à l’herbe. Le boucher précise que ses saucisses ne sont pas une alternative à la consommation classique du cannabis. Faites avec du CBD, une fleur légale achetée auprès de revendeurs agréés, cela donnerai le goût au produit. Il n’y aurait donc pas d’effet psychotrope. Vendue 4,50 €, cela ne semble pas déranger du tout les clients. La rareté du produit
aurait une influence sur le prix, à savoir 50 euros du kilo.
Catégorie : Europe
27 juillet 1982, l’homosexualité n’est plus un délit.
Sur une proposition de la ministre de la Justice, Robert Badinter, l’Assemblée Nationale vote la dépénalisation de l’homosexualité en France (D’après une proposition de l’avocate féministe Giselle Halimi), abolissant ainsi une disposition du code pénal héritée du régime de Vichy. La loi votée devant l’assemblée nationale rentrera en vigueur le 4 août 1982. L’homosexualité sera retirée de la liste des maladies mentales de l’OMS. (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993.
Le sans scrupules des lobbies dans les écoles publiques…
Un lobby, ou groupe d’intérêt, groupe de pression, groupe d’influence, est un groupe de personnes créé pour promouvoir et défendre des intérêts privés en exerçant des pressions ou une influence sur des personnes ou des institutions publiques détentrices de pouvoir. Hugo, papa d’une petite fille, s’interpelle quant aux manières que ces lobbyistes utilisent pour atteindre les âmes les plus sensibles…
Regardez plutôt !
Intempérie en Corse; Tornade et orage ont causé des pluies diluviennes et des dégâts matériels.
Des précipitations extrêmement importantes, hier, en Corse, de l’ordre de 30 mm en 6 minutes, 80 mm en 30 min et 120 mm en une heure ont été observées. Des trombes marines ont dégénéré en mini-tornades. Météo-France a placé lundi après-midi en vigilance orange pour les orages les deux départements de Corse, où une spectaculaire trombe marine a été observée au large de Bastia. Les pluies torrentielles ont provoqué des dégâts, mais aucun blessé n’est à déplorer.
Cependant, le risque de nouvelles intempéries n’est pas écarté sur la Haute-Corse, deux poches orageuses progressent actuellement en mer.
Cinq mille emplois chauffeurs routiers vacants.
La Fédération Royale Belge des transporteurs et des prestataires de services logistiques, doit faire face à une pénurie de chauffeurs routiers. Chaque jour, la liste de demande augmente à une vitesse grand V. Il y aurait aujourd’hui près de 5000 emplois vacants dans le secteur et les candidats se font attendre.
D’ampleur national, le problème met en avant la solution d’un plan de recrutement déjà mis en place. Chauffeur routier, un métier, qui lui, est porteur d’emplois, est face à une véritable demande constante de service qui n’attend donc que de nombreux candidats.
LA REPRESENTATION DES FRANCAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ; De l’histoire, passant à sa composition puis sa réforme.
Les Français de l’étranger forment un groupe peu connu au sein de la communauté nationale. Par leur nombre, ils constituent néanmoins une communauté non négligeable : 2.300.000 expatriés, c’est autant, par exemple, que la population des Bouches-du-Rhône, autant que celle additionnée des quatre départements d’outre-mer.
Jusqu’en juillet 2008, les Français établis hors de France étaient représentés dans une seule chambre du Parlement : le Sénat. Douze sénateurs étaient élus par un collège électoral constitué des membres – élus directement par les Français expatriés – de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).
Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 – et en pratique depuis les élections législatives de 2012 -, les Français établis hors de France disposent, comme l’ensemble de nos compatriotes, d’une double représentation parlementaire, au Sénat et à l’Assemblée nationale. L’article 24 de la Constitution de 1958 a en effet été modifié et dispose désormais que « les Français établis hors de France sont représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat ». Les élections de mai 2012 ont consacré cette modification avec l’élection de onze députés représentant les Français de l’étranger.
Histoire de la représentation des Français de l’étranger
La question de la représentation politique des Français établis hors de France, que ce soit dans les anciennes colonies ou dans des pays étrangers, est aussi ancienne que celle qui intéresse les Français de la métropole. Déjà, durant la convocation des Etats Généraux en 1789, s’était posé le problème de la citoyenneté lors de l’examen en validation de l’élection des 17 députés élus, choisis ou autoproclamés outre-mer.
La Constitution du 27 octobre 1946 dispose que trois conseillers de la République représentent les Français de l’étranger
La Constitution du 27 octobre 1946 (IVème République) dispose que le nouveau Parlement comprendra une Assemblée nationale et un « Conseil de la République » (nom que le Sénat a porté jusqu’en 1958) et qu’au sein de ce dernier, les « Français de l’extérieur » seraient représentés. L’Assemblée nationale, chargée de préciser les modalités de cette représentation, décida par une résolution du 13 décembre 1946, que trois sièges de « conseillers de la République » (sur 320) seraient confiés à des personnalités représentant respectivement nos compatriotes résidant en Europe, en Amérique et en Asie-Océanie (l’Afrique de son côté faisant l’objet de dispositions particulières donnant une large place aux élus des colonies et des protectorats français).
Cependant les Français de l’étranger disposaient à Paris d’une autre représentation, celle constituée par les quatre grands organismes rassemblant depuis une vingtaine d’années les forces vives de la présence française dans le monde : l’Union des chambres de commerce françaises à l’étranger, la Fédération des professeurs français à l’étranger, la Fédération des anciens combattants français résidant hors de France et l’Union des Français de l’étranger (UFE, fondée en 1927). Ces quatre organismes demandèrent d’avoir le droit, au moins, de présenter leurs candidats à l’Assemblée nationale lors de la désignation des Conseillers de la République et, surtout, que les citoyens français résidant réellement à l’étranger puissent faire entendre leurs voix. Dans ce but, ils suggéraient qu’un « conseil supérieur », composé en majorité d’élus à l’extérieur, soit créé par le Ministère des Affaires étrangères.
Cette revendication fut entendue par Robert Schumann, alors Président du Conseil et le Ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, qui signaient le 7 juillet 1948 un décret instituant le Conseil supérieur des Français de l’étranger (CSFE).
Le décret du 7 juillet 1948 crée le Conseil supérieur des Français de l’étranger
Le premier Conseil supérieur des Français de l’étranger était composé de 55 membres : 8 membres de droit (les trois sénateurs-conseillers de la République, le président et le directeur de l’UFE, les présidents des chambres de commerce, des professeurs et des anciens combattants), 42 élus et 5 membres désignés par le Ministre des Affaires étrangères, « choisis » parmi les personnalités françaises jouissant d’une compétence reconnue dans les questions concernant les intérêts généraux de la France à l’étranger.
Les premières élections au CSFE eurent lieu au printemps de 1950 dans 70 pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie selon les modalités fixées par un arrêté ministériel du 10 décembre 1949. Deux idées étaient à la base de cet arrêté : mieux connaître nos compatriotes expatriés en exigeant leur immatriculation dans les consulats et encourager leur regroupement en demandant qu’ils soient membres d’une association ou d’un « organisme » français pour pouvoir voter. Ce double critère, et le système électoral mis en place, devaient rester en vigueur jusqu’en 1982.
Les élections se déroulaient alors en deux temps. D’abord au sein des associations, chaque organisme reconnu désignait des délégués selon la règle suivante : un pour moins de 50 membres, deux de 50 à 100 membres, un supplémentaire pour 100 membres ou fraction de 100. Le collège électoral ainsi composé élisait ensuite le ou les représentants au CSFE dans les mêmes conditions que les collèges sénatoriaux en France : majorité absolue au premier tour, majorité relative au second.
La Constitution de 1958 précise que « Les Français établis hors de France sont représentés au Sénat »
L’article 24 de la Constitution du 28 septembre 1958 précise que « Les Français établis hors de France sont représentés au Sénat ». Deux ordonnances sont promulguées le 15 novembre 1958 et le 4 février 1959, pour organiser cette représentation et donner de nouveaux statuts au CSFE qui désormais, tout en gardant son rôle consultatif, fait fonction de collège électoral unique pour l’élection des Sénateurs de l’étranger. Le nombre de ceux-ci passe de trois à six, deux représentant l’Europe et l’Amérique, un l’Asie-Océanie et trois l’Afrique, qui fait son entrée au CSFE. Le CSFE est donc divisé en trois sections pour les élections sénatoriales du 23 avril 1959. Le CSFE comptait alors 84 membres, et il apparaît nettement que l’Europe et l’Amérique sont sous-représentés par rapport à l’Afrique. Le nombre des sénateurs sera donc augmenté à neuf pour les élections de 1962.
La loi du 7 juin 1982 instaure l’élection des délégués au CSFE au suffrage universel
Mais la première grande réforme du CSFE n’interviendra que bien plus tard. C’est ainsi que la loi du 7 juin 1982 instaure notamment l’élection au suffrage universel direct des délégués au CSFE qui n’est plus composé de personnalités désignées (à l’exception de 21 membres choisis pour leur compétence, mais sans droit de vote sénatorial), et l’élection des 12 sénateurs par les seuls membres élus du CSFE.
L’abstentionnisme important constaté lors des élections de 1997 (24% de participation) et de 2000 (19%) avait conduit à la création en septembre 2000, d’une commission temporaire chargée de la réforme du CSFE. Le rapport final de cette commission, adopté à l’unanimité en session plénière et remis au ministre en septembre 2003, proposait notamment un certain nombre de mesures dont plusieurs ont été prises en compte par un décret et un arrêté en date du 25 août 2003 (nouvelle composition de l’ex-bureau permanent, devenu bureau, nouvelle structure de chaque commission permanente, élection des trois vice-présidents par les seuls 150 membres élus, création d’une commission de l’Union européenne, caractère public des séances).
La loi du 9 août 2004 crée l’Assemblée des Français de l’étranger
La loi n° 2004-805 du 9 août 2004 créant l’Assemblée des Français de l’étranger est venue compléter le nouveau dispositif en :
– changeant l’appellation du CSFE en « Assemblée des Français de l’étranger ». Loin de n’être qu’un effet terminologique, cette dénomination traduit la reconnaissance de la collectivité publique des Français établis hors de France.
– réduisant de 20 à 12 le nombre des personnalités désignées, qui n’auront plus que voix consultative sur la base d’une liste préalablement arrêtée de fonctions. Cette diminution exprime le souhait, à terme, de transformer l’Assemblée en une institution uniquement composée d’élus, présidence comprise.
– révisant la carte électorale, en prenant notamment en compte les évolutions démographiques des communautés françaises à l’étranger. Le nombre de conseillers élus passera ainsi progressivement, lors des prochains renouvellements triennaux de juin 2006 et juin 2009, de 150 à 155 (y compris le représentant de la communauté française d’Andorre qui sera lui aussi élu) et le nombre des circonscriptions sera porté de 48 à 52.
La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 instaure la représentation des Français de l’étranger à l’Assemblée nationale
La loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 introduit la représentation à l’Assemblée nationale des Français établis hors de France. L’article 24 de la Constitution est modifié pour prévoir que « Les Français établis hors de France sont représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat » et non plus seulement au Sénat.
Plusieurs textes ont été adoptés par la suite pour traduire dans les faits la volonté des constituants :
Pour la première fois, onze députés ont été élus par les Français de l’étranger à l’occasion des élections législatives de 2012 (voir infra).
La loi du 22 juillet 2013 a profondément réorganisé la représentation des Français établis hors de France en créant 442 conseillers consulaires, en réduisant le nombre de conseillers siégeant à l’AFE et en élargissant le collège sénatorial.
La composition de l’Assemblée des Français de l’étranger
Depuis la réforme du 22 juillet 2013, l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) est composée de 90 membres élus parmi les 443 conseillers consulaires élus au scrutin proportionnel de liste dans 130 circonscriptions. Le président de l’Assemblée est désormais élu en son sein parmi les 90 conseillers.
Ne sont désormais plus membres de l’AFE : les 23 parlementaires (12 sénateurs et 11 députés) qui en étaient auparavant membres de droit et les 12 personnalités qualifiées, auparavant désignées par le président pour leur connaissance des problèmes liés à l’expatriation. Le ministre des Affaires étrangères ne préside plus de droit cette assemblée comme ce fut le cas avant la réforme de 2013.
Un collège électoral sénatorial élargi par la réforme du 22 juillet 2013 :
Avant la réforme, les 155 conseillers élus, les 12 sénateurs et les 11 députés constituaient le collège électoral des sénateurs.
La réforme introduite par la loi n° 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France élargit ce collège en le portant de 178 à 534 membres. Il est désormais composé des 11 députés élus par les Français expatriés et des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France, des 443 conseillers consulaires et de leurs 68 délégués.
Chaque circonscription est dotée d’un conseil consulaire en charge notamment des questions d’aide sociale, d’éducation et de scolarité.
Un peu d’histoire
La loi n° 90-384 du 10 mai 1990 modifiant la loi du 7 juin 1982 relative au CSFE avait apporté des modifications substantielles à la composition du Conseil (augmentation du nombre de ses membres élus, de la durée de leur mandat, modalités de son renouvellement), et au statut de ses membres (régime indemnitaire, mode d’élection, incompatibilités et inéligibilités, etc.).
Une deuxième loi n° 92-547 du 22 juin 1992 relative aux circonscriptions électorales pour l’élection des membres du CSFE avait établi une nouvelle ventilation des circonscriptions consulaires dans plusieurs États dont les structures avaient connu, entre temps, des transformations profondes (Allemagne, Namibie, ex-URSS, ex-Yougoslavie). A nouveau, la loi n° 2004-805 du 9 août 2004 a modifié certains des éléments antérieurs, le nombre des membres élus de l’AFE devant être porté de 150 à 155 et la délimitation des circonscriptions électorales devant être retouchée à compter des renouvellements triennaux de cette assemblée en 2006 et 2009.
Par la suite, les lois n° 92-547 du 22 juin 1992 et n° 2004‑805 du 9 août 2004 ont adapté le dispositif antérieur avec notamment une nouvelle ventilation des circonscriptions consulaires et un ajustement de la composition de l’Assemblée.
Renouvelable par moitié tous les trois ans, les 155 conseillers du collège électoral étaient élus pour six ans, au suffrage universel direct, par les Français de l’étranger inscrits sur la liste électorale consulaire.
Le mode d’élection prévu par la loi du 7 juin 1982 (la représentation proportionnelle intégrale) a été modifié par la loi n° 86-1115 du 15 octobre 1986, pour se rapprocher du système retenu pour les sénateurs, avec dualité du mode de scrutin (majoritaire ou proportionnel, suivant le nombre des sièges à pourvoir).
Depuis la loi du 10 mai 1990, l’élection au scrutin majoritaire à un tour avait lieu désormais dans les circonscriptions où le nombre de sièges à pourvoir était de un ou deux, tandis que la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne était applicable dans les circonscriptions où le nombre de sièges à pourvoir était de trois ou plus.
Outre ses 155 membres élus, qui seuls participaient à l’élection des sénateurs, l’AFE comportait des personnalités désignées pour six ans par le ministre des affaires étrangères « en raison de leur compétence dans les questions concernant les intérêts généraux de la France à l’étranger ».
Leur nombre, naguère de 20 (plus le représentant de la Principauté d’Andorre), avait été ramené à 12 par la loi de 2004. Avec l’entrée en vigueur complète de la loi de 2004, les personnalités qualifiées qui siégeaient jusque là avec voix délibérative ne disposaient plus que d’une voix consultative.
Les sénateurs représentant les Français établis hors de France
Comme leurs collègues représentant les collectivités territoriales, les sénateurs représentant les Français établis hors de France sont issus du suffrage universel indirect.
Jusqu’en 1983, ils étaient désignés par le Sénat sur proposition du Conseil supérieur des Français de l’étranger. Depuis la réforme intervenue à cette date, ils sont élus par un collège formé des membres élus de l’AFE.
La loi n° 83-390 du 18 mai 1983 relative à l’élection des sénateurs représentant les Français établis hors de France puis la loi n° 2004-805 du 9 août 2004 constituent le prolongement et l’aboutissement logiques de la réforme de 1982, en faisant de l’AFE un véritable collège électoral chargé d’élire les sénateurs des Français de l’étranger.
La loi organique n° 83-499 du 17 juin 1983 a porté de 6 à 12 le nombre de sièges des sénateurs représentant les Français établis hors de France. Il convenait, en effet, que ces sénateurs soient plus nombreux pour mieux représenter les Français établis à l’étranger, dont le nombre s’est accru depuis 1958, notamment en Europe.
Ce texte a également rapproché du droit commun des élections sénatoriales les conditions d’éligibilité, les incompatibilités et les règles applicables au contentieux des élections des sénateurs représentant les Français de l’étranger. Ainsi, en dehors de leur nombre et de la composition de leur collège électoral, les sénateurs des Français de l’étranger ont le même statut électoral que leurs collègues sénateurs des départements : mandat de 6 ans, âge d’éligibilité fixé à 30 ans, scrutin à deux degrés et renouvellement partiel au même rythme que celui des autres séries du Sénat.
Contrairement à une idée assez répandue, le droit n’exige pas que les sénateurs des Français de l’étranger soient eux-mêmes des expatriés, pas plus que les sénateurs des départements ne doivent obligatoirement habiter dans une des communes de leur département d’élection. Cela étant, la plupart des sénateurs des Français de l’étranger ont de solides attaches personnelles ou familiales dans telle ou telle région du monde, soit qu’ils y résident à temps plus ou moins plein, soit qu’ils y aient une activité professionnelle. De cette sorte, les sénateurs ont une bonne connaissance des problèmes spécifiques que rencontrent les expatriés, au même titre que les sénateurs des départements ont une expérience approfondie de la vie et de la gestion des collectivités locales.
En pratique, le collège électoral, formé des seuls membres élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (les sénateurs, membres de droit de l’AFE, ne participent pas au collège électoral), se réunit au ministère des affaires étrangères le jour du renouvellement de la série concernée. L’élection a lieu à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel.
Les douze sièges de sénateur des Français de l’étranger, précédemment répartis entre les trois séries A, B et C du Sénat, ont été redistribués entre les deux nouvelles séries créées par suite de la réduction de neuf à six ans du mandat sénatorial en juillet 2003. Ainsi, d’un système où quatre d’entre eux étaient élus à chaque renouvellement triennal pour un mandat de neuf ans, on est passé à un système où l’élection concernera à chaque renouvellement six sénateurs pour un mandat de six ans (compte tenu des mesures transitoires, cette réforme prendra son plein effet à compter du renouvellement de 2010).
La loi du 6 juin 2000 sur la parité des sexes a été rendue de plein droit applicable aux candidatures aux sièges de sénateur des Français de l’étranger. De cette sorte, les listes doivent obligatoirement faire alterner un candidat de chaque sexe.
La réforme de l’Assemblée des Français de l’étranger et la création de conseillers consulaires
La loi du 22 juillet 2013 a profondément réformé la représentation des Français établis hors de France en créant des conseillers consulaires et en réformant l’Assemblée des Français de l’étranger.
La réforme introduite par la loi n° 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France prévoit que :
– 443 conseillers consulaires sont élus pour 6 ans, au suffrage universel direct, dans 130 conseils consulaires, dont l’organisation et les attributions ont été précisées par décret. Le monde a été découpé en 15 circonscriptions, chacune devant compter de un à neuf conseillers consulaires ;
– parmi les 443 conseillers consulaires, 90 sont élus par leurs pairs, pour siéger à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), en réunion plénière, deux fois par an à Paris ;
– 68 délégués consulaires sont élus pour trois ans pour participer à l’élection des sénateurs.
Composé des 11 députés élus par les Français expatriés et des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France, des 443 conseillers consulaires et de leurs 68 délégués, le collège électoral sénatorial des Français de l’étranger s’en trouve donc élargi, passant de 178 à 534 membres.
L’aide personnalisée au logement, même pour certains propriétaires ; De quoi s’agit il ?
Si vous remboursez un prêt signé à compter du 1er février 2018 pour une acquisition ou une location/accession dans l’ancien, dans une commune classée en zone 3, vous pouvez bénéficier d’une aide personnalisée au logement sous certaines conditions (voir le référencement des communes sur le site http://www.cohesion-territoires.gouv.fr > les zonages des politiques du logement > le zonage 1/2/3).
L’aide personnalisée au logement est destinée à toute personne locataire d’un logement neuf ou ancien qui a fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État fixant, entre autres, l’évolution du loyer, la durée du bail, les conditions d’entretien et les normes de confort, mais aussi les accédant à la propriété remboursant un prêt conventionné signé avant le 1er février 2018.

Qui est Ambroise Croizat ? (Histoire de la sécurité sociale.)
Ambroise Croizat est un fils d’ouvrier, un fils de manœuvre, qui naît le 28 janvier 1901 à Notre-Dame-de-Briançon, en Savoie. Très vite, Antoine Croizat, son père, comprend que si on veut améliorer les conditions de vie extrêmement dures des travailleurs, il faut se bouger. Il lancera une grève en 1906. Ce sont les prémisses des revendications pour la protection sociale. Il s’agit de changer les rythmes, d’avoir des conditions de travail plus décentes et surtout d’obtenir une caisse de secours, l’ancêtre de la Sécu en fait, qui amènerait une couverture en cas de maladie ou d’accident de travail, puisqu’à l’époque, il n’y avait rien. Il se fera licencier pour ça. La famille va alors partir pour Ugine avant de rejoindre Lyon. Ouvrier depuis ses 13 ans, Ambroise va devenir un syndicaliste important de la CGT [Confédération générale du travail, NDLR]. Il adhérera au Parti communiste en 1920. En 1936, il est secrétaire de la fédération nationale CGT des métaux et il devient alors député de Paris. C’est le Front populaire. Dans les batailles menées à l’époque, c’est lui, avec d’autres, qui imposera les 40 heures, les congés payés, les conventions collectives.
Suite au pacte germano-soviétique d’août 1939, le PCF est dissous et ses militants incarcérés, dont les 36 députés communistes de l’Assemblée nationale. Croizat est ainsi arrêté et sera déporté au bagne d’Alger par Pétain. Il est libéré en 1943, après le débarquement anglo-américain sur les côtes algériennes et marocaines, et il rejoint le général de Gaulle dont le gouvernement provisoire est alors à Alger. Il fera ainsi partie de la commission consultative du premier gouvernement provisoire de la France, qui est en lien avec le CNR fondé la même année. Croizat est nommé président de la commission Travail par de Gaulle et il est chargé de préparer clandestinement la mise en œuvre du programme social du CNR.

Petite histoire du tabac en France.
Introduit en Europe par Christophe Colomb, son emploi médicinal a d’abord été apprécié et reconnu. Au milieu du XVIe siècle, le médecin personnel de Philippe II d’Espagne le déclare « médicament universel ». En France aussi, sous Catherine de Médicis, le tabac est délivré par les apothicaires sous le nom de catherinaire.
Mais cette plante sera très vite l’objet de passions et de convoitises en haut lieu, bien loin de la culture paisible qu’en font les indigènes.
En France, la culture du tabac est prohibée dès 1719, avec des condamnations qui peuvent aller jusqu’à la peine de mort, car elle est réservée à la Compagnie des Indes occidentales. C’est déjà une affaire de gros sous. La culture, la fabrication et la vente sont ensuite libéralisées par l’Assemblée nationale en 1791 mais, en 1811, Napoléon rétablit un monopole d’État. En 1926, ce sont 10 milliards de cigarettes vendues par an dans l’hexagone. Le service d’exploitation industrielle des tabacs (devenu le SEITA en 1935), récupère alors le monopole. En 1938, la consommation a doublé, avec 20 milliards de cigarettes vendues en France. En 1944, les GI américains venus libérer l’Europe apportent avec eux leurs cigarettes blondes. Les marques américaines étendent leur marché aux femmes et à toutes les classes de la société et augmentent le pouvoir addictif du tabac en rendant la fumée plus facilement inhalable.

Chaque nuit, à Paris, près de 500 enfants dorment dans la rue, rappelle le SAMU social.
Quelque 2,7 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté en France où la misère touche 14% de la population. Les chiffres de l’INSEE interrogent notre société sur les solutions à mettre en œuvre, les aides à développer pour réduire, voire éradiquer la pauvreté.
Chaque nuit, à Paris, près de 500 enfants dorment dans la rue, trouvent refuge avec leurs parents dans les urgences d’hôpitaux, ou pour les plus chanceux chez des tiers, faute de places disponibles au 115. L’hébergement des familles atteint ces derniers mois un seuil exceptionnel, écrit le président du SAMU Social de Paris sur le site de l’organisme. 5 enfants naissent chaque jour dans une famille hébergée par le SAMU social de Paris. 12.000 enfants vivent reclus avec leurs parents dans une chambre d’hôtel, sans intimité pour se construire. Les solutions hôtelières existantes restent donc insuffisantes ou inadaptées.
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