Les dépenses de l’UE, pourquoi faire et surveillées par qui?

L’UE est active dans de nombreux domaines, des droits de l’homme aux transports, en passant par le commerce extérieur. En matière de développement durable par exemple, une nouvelle conception de l’intérêt général est appliquée pour favoriser la croissance économique et reconsidérée à l’échelle mondiale en prenant en compte les aspects environnementaux et sociaux d’une planète globalisée.

La Commission a mis en place de solides mesures de contrôle interne afin de s’assurer que les fonds sont dépensés de manière efficace et efficiente.

Étant donné que 80 % du budget de l’UE sont gérés par des autorités nationales ou régionales, les États membres jouent eux aussi un rôle important en veillant à faire respecter les règles et en s’employant à détecter et à traiter les fraudes et irrégularités.

De plus, après la fin de chaque exercice financier, le Parlement européen se prononce sur la manière dont la Commission a dépensé le budget.

Le budget de l’UE est un outil important servant à mettre en œuvre les politiques de l’Union. Il procure des fonds pour des actions que les États membres ne peuvent pas financer par eux-mêmes ou qu’ils peuvent financer de manière plus économique en mettant leurs ressources en commun.

Le budget de l’UE est adopté à l’issue d’une procédure démocratique: élaboré par la Commission européenne (l’organe exécutif de l’UE), il est ensuite examiné et approuvé par le Conseil de l’UE (qui représente les États membres, dont la Belgique) et par le Parlement européen (où siègent notamment les députés belges, élus démocratiquement).

Une fois adopté, le budget est géré soit conjointement par les États membres et la Commission, soit directement par la Commission.

Dans la pratique, 80 % du budget de l’UE sont gérés par des autorités nationales et régionales. Sous la forme de subventions, de prêts et d’autres types de financements, le budget de l’UE procure une aide financière à des centaines de milliers de bénéficiaires, tels que des étudiants, des scientifiques, des organisations non gouvernementales (ONG), des petites et moyennes entreprises (PME), des municipalités, des régions, etc.

la Cour des comptes européenne passe chaque année la comptabilité de l’Union en revue. Depuis plusieurs années, la Cour confirme la bonne tenue des comptes de l’Union, mais fait également état d’erreurs dans les procédures (par exemple des erreurs dans la comptabilité de participants aux programmes nationaux ou des demandes de remboursement pour des dépenses non éligibles). La présence d’une erreur ne signifie pas que les fonds octroyés par l’Union sont perdus, gaspillés ou affectés par une fraude. Une grande partie de l’argent dépensé par erreur est récupérée.

 

Suite à la forte mobilisation pour l’hôpital de Sedan de ce 24 mars 2018 : la maternité est sauvée!

Suite à l’actualité précédente, le risque se portait sur la fermeture de la maternité, la cardiologie, les gardes des urgences seraient soupçonnés, et ainsi, provoquerait la disparition programmée de lits d’hospitalisation en néonatologie, pédiatrie, et chirurgie. Des informations qui seraient censées propulser l’avenir des services du Centre hospitalier de Sedan via des mesures d’un plan de performance qui seraient totalement déconnectées de la réalité. La première hypothèse selon une syndicaliste, prévoirait la fermeture du pole mère-enfant, les services de médecine spécialisés, c’est-à-dire, la cardiologie, la pneumologie mais aussi l’hospitalisation traditionnelle en chirurgie qui provoquerait la disparition de 70 emplois titulaires et 90 emplois contractuels. D’autre part le maintien de la maternité qui n’assurera plus les accouchements à risques. L’établissement affichait un déficit de 4 millions d’euros en décembre 2017 d’où un plan de performance pour un regroupement hospitalier et l’hôpital de Sedan. Le personnel, élus et usagers doutent, mais craignent aussi forcément que ce plan ne comprend que des mesures à restructurer drastiquement, via une réduction intense du nombre de lits en pédiatrie et la fermeture des urgences de nuit. Jusqu’ici, l’hôpital de Sedan accueillait treize internes. Des contractuels seront en première ligne. Des contrats ne seront donc pas renouvelés, et des départs en retraite ne seront pas remplacés. Le personnel ressent déjà les conséquences de précédents plans de financement qui ont déjà eu des résultats négatifs comme l’obligation de faire sortir les patients directement après opération, ce qui va à l’encontre de ce pour quoi ils font leurs métiers. Les syndicats ne comprennent toutefois pas l’enveloppe de 300 000 euros qui doit servir à la rénovation de l’internat…

Aujourd’hui, suite à la mobilisation pour l’hôpital de Sedan de ce 24 mars: la maternité est sauvée, ce qui constitue une excellente nouvelle. La néonatologie sera aussi conservée. La vigilance s’impose pour les autres services Le personnel de l’hôpital ne crie cependant pas victoire. La pédiatrie et la néo natalité ne sont qu’une partie du pôle mère-enfant. Rien ne prédit que le service pédiatrie ne va pas disparaître. Le pôle mère-enfant est donc lui, loin d’être sauvé. Il faudra faire attention à ce que les autres services ne trinquent pas davantage.

 

Le Centre Hospitalier de Sedan en danger.

Un risque de fermeture de la maternité, la cardiologie, les gardes des urgences seraient soupçonnés, et ainsi, provoquerait la disparition programmée de lits d’hospitalisation en néonatologie, pédiatrie, et chirurgie. Des informations qui seraient censées propulser l’avenir des services du Centre hospitalier de Sedan via des mesures d’un plan de performance qui seraient totalement déconnectées de la réalité. La première hypothèse selon une syndicaliste, prévoirait la fermeture du pole mère-enfant, les services de médecine spécialisés, c’est-à-dire, la cardiologie, la pneumologie mais aussi l’hospitalisation traditionnelle en chirurgie qui provoquerait la disparition de 70 emplois titulaires et 90 emplois contractuels. D’autre part le maintien de la maternité qui n’assurera plus les accouchements à risques. L’établissement affichait un déficit de 4 millions d’euros en décembre 2017 d’où un plan de performance pour un regroupement hospitalier et l’hôpital de Sedan. Le personnel, élus et usagers doutent, mais craignent aussi forcément que ce plan ne comprend que des mesures à restructurer drastiquement, via une réduction intense du nombre de lits en pédiatrie et la fermeture des urgences de nuit. Jusqu’ici, l’hôpital de Sedan accueillait treize internes. Des contractuels seront en première ligne. Des contrats ne seront donc pas renouvelés, et des départs en retraite ne seront pas remplacés. Le personnel ressent déjà les conséquences de précédents plans de financement qui ont déjà eu des résultats négatifs comme l’obligation de faire sortir les patients directement après opération, ce qui va à l’encontre de ce pour quoi ils font leurs métiers. Les syndicats ne comprennent toutefois pas l’enveloppe de 300 000 euros qui doit servir à la rénovation de l’internat…

Les mesures du plan de performance ne seront pas dévoilées avant le 26 mars. Une manifestation aura lieu ce samedi 24 mars à 10h00 regroupant personnel, élus, usagers, syndicalistes, et la France insoumise…

Des images suivront la manifestation…

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Rollin Mélanie

Ils vont supprimer les petites lignes françaises; La gare sedanaise et le TGV ardennais, concernés par cette suppression.

Il n’y a pas de fracture sociale, dans la région ardennaise française, qui sépare les très riches des très pauvres mais d’un côté ceux qui sont exclus de la société et se débrouillent avec leurs allocations ainsi que les travailleurs qui angoissent de perdre leur emploi et les travailleurs frontaliers. Dans la région, la plupart des entreprises ont mis la clé sous la porte et de nombreux habitants vivent du RSA, le revenu minimum. Beaucoup d’habitants ont déjà pensé à partir, mais pour partir, il faudrait vendre la maison et dans le village, elles sont déjà nombreuses sur le marché.

Sans oublier que 800 000 euros d’argent public qui ont été mis au pot pour refaire la gare de Sedan, accueillant le TGV, une somme colossale qui à été à charge du contribuable. C’est pour cela qu’on ne s’étonnera pas de la montée de l’extrême droite dans ces régions oubliées par le biais du sacrifice des services publics et de la compétitivité tant que l’on se penchera sur ces territoires trop longtemps délaissés.

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Lien utile : http://www.sedan.fr/le_train.html

A visiter : https://vimeo.com/246970315

Qu’est ce que la cohésion sociale? Pourquoi est elle importante? Pourquoi faut il la protéger?

La cohésion sociale, c’est l’ensemble des processus, individuels et collectifs, qui contribuent à assurer à tous les individus l’accès effectif aux droits fondamentaux et au bien-être économique, social, culturel et qui visent à construire ensemble une société solidaire et coresponsable pour le bien-être de tous.

La coresponsabilité peut se définir comme « une attitude ou un sentiment partagé de responsabilité collective par rapport à un ou des objectifs d’intérêt général ».

Les droits fondamentaux :  « Les droits économiques, sociaux et culturels visés à l’article 23 de la Constitution et d’autres droits devenus fondamentaux par l’évolution de la société »

Les 15 droits fondamentaux identifiés sont :

  1. Droit à un revenu digne
  2. Droit à l’éducation, l’enseignement et la formation
  3. Droit au travail
  4. Droit à l’aide sociale
  5. Droit à la santé
  6. Droit à l’alimentation
  7. Droit à un logement décent
  8. Droit à l’énergie et à l’eau
  9. Droit à un environnement et un cadre de vie adaptés
  10. Droit à la mobilité
  11. Droit à une vie familiale et amoureuse non contrainte
  12. Droit à une vie sociale et culturelle
  13. Droit à l’accès numérique, aux technologies de l’information et de la communication
  14. Droit à la participation citoyenne et démocratique
  15. Droit à l’aide juridique

La cohésion sociale est la capacité d’une société à assurer le bien-être de tous ses membres.

La cohésion sociale a donc pour but de contribuer à l’équilibre et au bon fonctionnement de la société, tandis que la lutte contre les inégalités cherche au contraire à corriger les déséquilibres produits par la société. Ce concept peut également désigner la possibilité à chaque citoyen de participer activement à la société et d’y retrouver sa reconnaissance.

Au niveau européen le concept fait référence à des valeurs de solidarité et d’équité ou non-discrimination dans l’accès aux droits. En définissant la cohésion sociale comme étant la capacité de la société à assurer le bien être de tous et d’éviter les disparités et les polarisations, le Conseil de l’Europe met l’accent sur la lutte contre les inégalités et toutes les formes d’exclusion ou de discrimination et sur la coresponsabilité des acteurs (pouvoirs publics, citoyens, entreprises, etc.) pour y parvenir. Ceci conduit à proposer une approche où le bien être est défini par les citoyens eux-mêmes. Le Conseil de l’Europe met notamment en avant l’équité dans l’accès aux droits, la dignité et la reconnaissance de la diversité, l’autonomie et le développement personnel, familial et professionnel et la participation et l’engagement citoyen.

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A voir aussi : (à niveau européen)

 

L’eau, une énergie renouvelable d’avenir; l’énergie solaire en évolution constante.

L’eau, une énergie renouvelable d’avenir

Première des énergies renouvelables dans le monde, l’énergie hydraulique est avantageuse car elle garantit une production durable, rentable et écologique puisqu’elle n’émet ni gaz à effet de serre ni pollution (déchets radioactifs). De plus, l’hydroélectricité répond à faibles coûts aux brusques fluctuations de la demande en électricité. A titre d’exemple, une centrale hydraulique peut atteindre, en seulement quelques minutes, une production de 1800 MegaWatts équivalente à celle de deux réacteurs nucléaires. L’hydroélectricité est donc particulièrement adaptée pour répondre aux pics de consommation électrique en période de grands froids notamment. La situation française est pour le moins complexe. Les capacités d’extensions de la production hydroélectrique sont limitées puisque les 3/4 du réseau hydraulique sont déjà utilisés. Pour augmenter la part de l’hydraulique dans le « mix énergétique », EDF mise donc sur une stratégie en 2 points. Le premier axe de manœuvre d’EDF est lié à l’augmentation de la productivité des centrales déjà déployées. Un plan quinquennal de 560 millions d’euros, baptisé SuPer Hydrau (Sûreté et Performance de l’Hydraulique) a été lancé par EDF en 2006 avec l’objectif de rénover et d’améliorer la performance et la disponibilité du parc hydraulique.

Le second axe consiste à déployer de nouveaux centres de production. Il s’agit de construire plusieurs nouveaux ouvrages. L’aménagement de Gavet (Isère), entièrement souterrain, remplacera d’ici 2013 les six centrales hydrauliques actuellement installées sur la Romanche. Non seulement, le barrage sera mieux intégré dans l’environnement, mais il sera aussi plus puissant (90 MW contre moins de 80 MW pour les six ouvrages existants). Face aux limites du parc hydraulique traditionnel et à l’impopularité des travaux et de leurs conséquences environnementales (vallées englouties, faune et flore menacées), d’autres solutions sont expérimentées. Depuis 30 ans, l’usine marémotrice de la Rance (entre Saint-Malo et Dinard) produit de l’électricité grâce à ses 24 turbines qui utilisent à la fois la force des marées (hautes et basses) et celle du courant de la rivière. Dans la même logique, la technique de l’hydrolienne est actuellement en phase de test en Bretagne. L’hydrolienne est à l’eau ce que l’éolienne est à l’air. La force des courants marins actionne des turbines dont l’énergie mécanique produite par la rotation des pales est transformée en énergie électrique. En 2012, EDF lancera un parc hydrolien de démonstration (4 hydroliennes) au large de Paimpol et de l’île de Bréhat dans les côtes d’Armor.

Face aux défis que représentent l’accroissement rapide des besoins énergétiques, et le problème du réchauffement climatique, l’énergie hydraulique est une solution d’avenir qui devrait permettre d’atteindre l’objectif de 22% de part d’énergies renouvelables dans la production européenne d’électricité.

Le travail est réparti de façon très inégalitaire en Belgique.

Aujourd’hui, le travail est réparti de façon très inégalitaire en Belgique. Près de 500.000 personnes sont à la recherche d’un emploi, plus d’un million de travailleurs (et très majoritairement des travailleuses) prestent à temps partiel, plus de 41% des Belges exercent un travail atypique (travail le dimanche, le
samedi, la nuit). Les contrats à durée très limitée (contrats à durée déterminée, intérim, flexijobs) sont de plus en plus fréquents. Les heures supplémentaires se multiplient, souvent au détriment de nouvelles embauches. Ainsi, les travailleurs à temps plein prestaient en moyenne 41,4 heures par semaine en 2016 alors que le temps de travail hebdomadaire moyen est fixé à 38 heures depuis 2003. Le travail est mal ré-parti sur l’ensemble de la carrière puisque les jeunes peinent à trouver un emploi et que travailleurs entre 55 à 64 ans ne sont que 45,4% à être à l’emploi.

 

 

Comment prouver les connaissances de gestion de base en Belgique ?

Les connaissances de gestion de base peuvent être prouvées de deux manières. Premièrement,un diplôme ou titre : l’article 7 de l’arrêté royal du 21/10/1998 stipule quels titres peuvent être pris en compte.

Deuxièmement, une pratique professionnelle suffisante. Toute pratique effectuée dans les 15 dernières années dans une des entreprises suivantes peut être acceptée dans une entreprise industrielle, dans une entreprise commerciale, dans une entreprise artisanale, dans une entreprise ayant des activités agricoles ou horticoles.

Vous devez prouver un certain nombre d’années de pratique en tant que chef d’entreprise indépendant, en activité principale (3 ans), en activité complémentaire (5 ans), en tant que responsable de la gestion journalière sans contrat de travail, en activité principale (3 ans), en activité complémentaire (5 ans), en tant qu’employé dans une fonction dirigeante (5 ans), ou encore en tant qu’aidant indépendant (5 ans).

Les ressortissants d’un état membre de l’Espace économique européen (Union européenne+ Norvège, Islande et Liechtenstein) ou de la Suisse, peuvent également prouver les connaissances de gestion de base avec une attestation C.E. Il s’agit d’une attestation délivrée par le pays d’origine de l’intéressé, reprenant la pratique professionnelle et éventuellement la formation scolaire.

Celui qui ne peut faire valoir de diplôme ou de pratique professionnelle suffisante, peut passer un examen de connaissances de gestion de base organisé par le Service du Jury central. Pour plus d’information sur les connaissances de gestion de base, vous pouvez consulter ce syllabus (PDF, 2,80Mb) qui peut vous aider à préparer l’examen.

Dans certains cas, il est aussi possible de régulariser sa situation endéans les 6 mois auprès d’un guichet d’entreprises. Formulaire d’inscription (DOC, 522 Kb) du Jury Central

 

 

Rollin Mélanie

Situation économique de l’Ukraine; Pour mieux comprendre.

 

Les points forts de l’Ukraine seraient sa position stratégique entre la Russie et l’Union Européenne, son Important potentiel agricole, sa main d’œuvre qualifiée et peu coûteuse et le soutien financier international mais cela ne va pas sans ses points faibles, comme les fortes tensions avec la Russie et inter-régionales menaçant l’intégrité du pays, la situation politique et sociale extrêmement précaire, les faible diversification économique, le surendettement du secteur privé et augmentation rapide de l’endettement public, ainsi que le système bancaire très fragilisé par les créances douteuses et le manque de liquidités.

Fragile reprise de l’activité économique en 2017

La croissance ukrainienne devrait augmenter en 2017, tirée par le secteur agricole (céréales) et la poursuite de la reprise de la construction (immobilier non résidentiel) entamée en 2016. L’activité industrielle devrait toutefois demeurer contrainte par la perte des capacités de production et d’exportation situées dans les provinces séparatistes de l’est (Donetsk et Lougansk), qui concentrent une large partie de la production d’acier et des mines du pays. Les investissements devraient continuer à augmenter en 2017 après la progression observée en 2016 (+18% au deuxième trimestre), encouragés par l’assouplissement de la politique monétaire (de 22 % à 14% entre janvier et octobre 2016) et une demande des ménages plus vive.
Malgré le niveau relativement élevé de chômage (10 %), la consommation privée pourrait en effet être soutenue par la suppression des contributions sociales et une légère progression des salaires (relèvement de 10 % du salaire minimum fin 2016), dont l’effet sera cependant atténué par l’inflation.
La hausse des tarifs de certains services publics (gaz, chauffage, électricité) ainsi que du prix des biens importés, en particulier du pétrole, accentuée par la dépréciation persistante de la hryvnia, devraient continuer à alimenter la hausse des prix en 2017. L’inflation sera cependant, comme en 2016, nettement moins élevée qu’en 2015.
La reprise de l’activité en 2017 restera en tout état de cause conditionnée par l’absence de nouvelle dégradation de la situation dans les provinces de l’est, mais aussi par la stabilisation de la situation politique, nécessaire à la poursuite du versement de l’aide internationale.

Une situation financière très précaire.

L’accord conclu avec le FMI devrait contraindre l’Etat à une meilleure maîtrise des dépenses, mais les salaires, les aides sociales et les dépenses de défense devraient rester élevées. En outre, le service de la dette s’alourdit sous l’effet de la hausse des taux et de la dépréciation de la hryvnia (70 % de la dette est libellée en devises). Les recettes fiscales (75 % du total) devraient augmenter grâce à la modeste reprise de l’activité, à l’impact de la hausse des taxes (tabac, alcool, carburants) et aux mesures destinées à élargir l’assiette d’imposition. Le déficit devrait ainsi se réduire légèrement. Le gouvernement devra cependant continuer à soutenir la compagnie Naftogas, fragilisée par les arriérés accumulés vis-à-vis de son fournisseur russe, Gazprom. La dette publique devrait être supérieure à 90 % du PIB en 2017, maintenant un risque de défaut souverain élevé.
De bonnes récoltes agricoles, l’absence de nouvelle baisse des cours des produits exportés (céréales, engrais, produits sidérurgiques) et une évolution un peu plus favorable de la demande sur certains marchés d’exportation (Russie, UE), pourraient permettre d’éviter un nouveau déficit courant. La légère augmentation des importations limiterait toutefois l’amélioration du solde.
Les sorties de capitaux, liées notamment au remboursement des échéances de dette extérieure (plus d’un milliard d’USD en 2017), devraient demeurer supérieures aux entrées, freinées par les incertitudes concernant l’évolution de la situation politique et du conflit à l’est du pays.
La dépréciation de la hryvnia (-8 % face au dollar entre janvier et novembre 2016) devrait donc se poursuivre, son ampleur dépendant notamment du rythme des réformes et de l’évolution de la situation dans les provinces de l’est.
Le niveau des réserves est faible (3 mois d’importations environ). L’accès aux marchés des capitaux étant quasi-inexistant, le pays dépend fortement de l’aide internationale. Le FMI a versé la troisième tranche (1 milliard d’USD) de son programme en septembre 2016, avec un an de retard, en raison notamment de la lenteur des réformes. Le versement de la quatrième est soumis à l’adoption du budget 2017 par le parlement.
Le système bancaire est très fragile, insuffisamment capitalisé, avec un taux de créances douteuses de l’ordre de 30 %. En décembre 2016, le gouvernement a nationalisé la plus grande banque du pays, PrivatBank, confrontée à de sérieux problèmes de liquidité.

Les incertitudes restent grandes sur l’évolution de la situation politique et celle du conflit à l’est du pays.

P. Poroschenko a été élu au premier tour des élections de mai 2014, organisées après la destitution de V. Ianoukovitch, provoquée par les mouvements de protestation (Maïdan) fin 2013. Les deux partis pro-occidentaux (le Bloc Poroschenko-BPP et le Front Populaire-FP) détiennent une large majorité des sièges à l’Assemblée. Le premier ministre A. Iatseniouk (FP) a démissionné en avril 2016, remplacé par un membre du parti présidentiel (V. Groysman). Au-delà des clivages politiques, le nouveau gouvernement doit faire face à l’impatience de la population qui subit depuis de nombreux mois les conséquences de la crise économique. En l’absence de progrès notables dans ce domaine, comme dans celui de la lutte contre la corruption, une dégradation de la situation sociale ne peut être exclue.
A l’est du pays, l’accord Minsk II, conclu début 2015, a atténué l’intensité des combats entre l’armée ukrainienne et les mouvements séparatistes pro-russes, sans parvenir à mettre un terme au conflit. La situation devrait rester durablement instable, une brusque détérioration étant toujours à craindre.

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(Certaines informations provenant d’un informateur sur place, en Ukraine – Voir les images.)

L’épidémie de grippe s’étend en Europe actuellement.

Les réunions des fêtes de fins d’année peuvent contribuer à sa propagation. La grippe frappe le plus souvent sous forme de grandes épidémies ou de pandémies et est un virus très contagieux. Son pic est annoncé pour les prochaines semaines selon différentes « Santé Publique » comme celui de la France, la Belgique, et notamment la Suisse qui aurait déjà dépassé le seuil épidémique saisonnier.

Mieux vaut donc mettre en place des gestes simples qui vont limiter au maximum la transmission du virus. La priorité est d’éviter le contact avec les personnes les plus fragiles comme les nourrissons, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, personnes atteintes d’affections chroniques ou d’obésité, ce qui demande par exemple de reporter ses visites à nos aînés résidant en maison de retraite. On pensera à se couvrir la bouche, en cas d’éternuement, avec le coude ou avec un tissu ou mouchoir, sans oublier d’aller se laver les mains ce qui est aussi recommandé après avoir pris les transports en commun, après être allé aux toilettes, avant de s’occuper d’un bébé ou encore avant de faire la cuisine. Sans oublier la vaccination, qui est le meilleur moyen de se protéger de la grippe et de ses complications sachant qu’il faut un délai de 15 jours après celle-ci pour être protégé.