Une épidémie ; Un coût exorbitant pour les pays.

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Au-delà des décès, les séquelles qu’une épidémie engendre sur un pays c’est-à-dire la réduction du capital humain, la diminution de la fréquentation scolaire, l’impact négatif sur notre économie, la diminution de l’alphabétisation, ainsi que baisse de la productivité, peuvent se révéler particulièrement destructrice, notamment pour les pays du Sud. Selon les calculs de l’Organisation de coopération et de développement économiques, les ravages du paludisme coûteraient plus de 10 milliards d’euros par an à l’Afrique, entraînant chaque année un retard de croissance de 1,3%.

La conquête de la Tunisie depuis Sarkozy.

La main-d’œuvre tunisienne dispose d’une bonne formation de base, s’adapte vite. Mais il a fallu entièrement la former à la technologie, restée sans concurrences en Tunisie, celle du moulage de pièces à la cire perdue. C’est sous Nicolas Sarkozy que depuis sa visite officielle en Tunisie, un voyage quasi-secret, annoncé en quelques phrases dans la presse tunisienne pendant son mandat présidentiel pour le lancement d’un accord que, sur le plan économique, celui ci s’est traduit surtout par des délocalisations pour des entreprises européennes, mais pas seulement. Les Américains aussi ont transféré des usines au Maghreb, notamment en Tunisie, avec ce fournisseur de Boeing, la société Eurocast, installée à Tunis. Eurocast pour qui l’Europe devient, depuis la Tunisie, un marché de conquêtes. La Tunisie est devenue très attractive pour certaines entreprises françaises qui n’hésitent plus à délocaliser leur production.

Les entreprises chinoises commencent à délocaliser en Afrique leurs plates-formes de production et d’exportation.

Pour une entreprise, la délocalisation industrielle consiste à déplacer une unité de production du territoire national vers une région ou un pays qui permet d’obtenir des avantages compétitifs : main-d’œuvre moins chère ou plus qualifiée, proximité d’un marché émergent, meilleure disponibilité d’une matière première. Aujourd’hui, les délocalisations n’affectent plus uniquement les activités industrielles mais concernent de plus en plus les services comme les plates-formes téléphoniques, centres de préparation de commandes.

L’objectif des délocalisations des entreprises chinoises en Afrique est de bénéficier des
matières premières à bon prix, de la compétitivité des coûts salariaux, du sous développement du marché intérieur africain. Les projets de “ZES” (zone économique spéciale) se sont développés en Égypte, en Éthiopie, à Maurice, au Nigéria et en Zambie. Un partenariat public-privé en Éthiopie permettra l’installation de 80 usines et créer 20.000 emplois pour un coût de 250 000 000 de Dollars. L’Éthiopie fournira gratuitement le pétrole dans la zone industrielle chinoise, donnera quatre ans d’exonération fiscale et du foncier bon marché.  La zone à 30 km au sud d’Addis Abeba à déjà plusieurs cimenteries, une chaîne de montage automobile, une fabrique de plastique et un groupe chinois de fabrication de chaussures. Les entreprises chinoises font un transfert de technologie et forment la main d’œuvre africaine.

Phénomène en forte progression, la délocalisation affecte presque toutes les activités professionnelles. Elle constitue le corollaire de la mondialisation de l’économie. Ce phénomène très répandu dans les pays développés consiste à séparer le lieu de fabrication ou de transformation des marchandises de leur lieu de consommation. Dans la majorité des cas, l’entreprise délocalise ses activités chez un pays à faible coût de production.

Les plus importantes causes et les facteurs de conflits en République Centrafricaine ( RCA).

Les causes et les facteurs de conflits en République Centrafricaine sont divers et variés. Parmi les plus importants figurent :

  • La fragilité des institutions étatiques ;

  • L’échec des efforts de démocratisation ;

  • L’exploitation et l’instrumentalisation des différences ethniques ;

  • La prolifération de groupes armés et des armes légères ;

  • Le manque de dialogue et de coopération entre le pouvoir et l’opposition ;

  • L’intransigeance et le manque de flexibilité des acteurs sociaux et politiques ;

  • Les arriérés de salaires et/ou le non-paiement des salaires à terme échu ;

  • La pauvreté et la misère.

Plan de développement économique du continent Africain.

Malgré le récent ralentissement de l’économie mondiale et l’affaiblissement des résultats économiques, les économies africaines connaissent, avec ce que cela implique pour l’inclusion et la durabilité, les perspectives de croissance à long terme du continent, une progression actuelle exemplaire. Les six premières économies Africaines ; le Nigeria, l’Afrique du sud, l’Ethiopie, le Botswana, le Kenya, l’île Maurice, se discernent. L’Afrique poursuit son accroissement démographique d’une façon remarquable. Cependant, ces perspectives dépendront, d’une transition urbaine rapide, et ce, dans une très large mesure de gestion sachant qu’elle ne représente qu’environ 5% des échanges mondiaux. Seul l’industrialisation pourrait permettre son développement embryonnaire. Tirer parti de son urbanisation dominante et de cette vigueur, pourrait conduire et favoriser le développement industriel, en rétablissant le lien entre la croissance urbaine et la croissance industrielle.

La plupart des pays africains ne s’appuient que sur leurs matières premières quoique les prix de ces produits de base ne soient pas stables sur le marché international pour les exportations, ce qui résulte souvent des déficits sur les prévisions budgétaires. Les prix de ces matières de base et produits manufacturés sont fixés et imposés aux Africains par les demandeurs internationaux et se retrouvent donc confisqués. Ceci dit, en diversifiant son économie cela pourrait l’encourager vers un concept « made in Africa » et ainsi transformer des matières premières, fabriquer sur place ; se diversifier et forcement créer de l’emploi, en commerçant sur le plan national, régional et international dans les secteurs comme l’agriculture, la construction, le raffinage, le bois, les machines électriques, et les mines qui sont un secteur très diversifié et riche par ces minerais rares, comme le cobalt, l’uranium qu’on ne retrouve que dans le continent noir qui subit malheureusement des fraudes de certains comme en République Congolaise. L’importation de main d’œuvre sans transmission de compétences par la Chine, en prenant les matières premières sur le sol Africain, en leurs revendant manufacturés mérite aussi réflexion. Le Nigeria, Gabon, Congo, Angola, Côte d’Ivoire, Guinée Equatoriale, le Bénin, le Tchad, le Cameroun, etc, comptent sur l’exploitation pétrolière. Malheureusement, souvent exporté et raffiné ailleurs, le prix du baril n’est pas stable sur le marché international. En raffinant eux-mêmes leur pétrole, en multipliant les cimenteries et en développant la construction cela pourrait booster la prospérité dans ce continent. Aussi, en s’ouvrant à l’industrie avec l’utilisation des machines qui permettrait l’exploitation des vastes étendues, le secteur agricole et ses produits agricoles, comme les arachides, le riz, le cacao, le café, le coton, l’hévéa, etc, l’Afrique s’en sortirait donc être plus diversifié et donc ne plus importer ce qu’ils sauraient produire sur place en mettant fin à la subvention des importations de riz asiatique et donc le cultiver et l’industrialiser directement chez eux. La transformation du bois sur place pourrait beaucoup aider le continent noir.

En améliorant certains fondamentaux, avec des coûts moins élevés de transport, des sources d’énergie plus fiables et peu coûteuses, une main-d’œuvre plus éduquée, un élargissement des marchés, des différentes communautés économiques du continent, via le concept du « made in Africa », l’Afrique pourrait atteindre l’ensemble de ses objectifs et donc progresser considérablement.