Les cyclones tropicaux ; une des premières causes de dégâts considérables et de nombreuses pertes en vies humaines.

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Chaque année, des ouragans sévissent entre autre en Amérique centrale et aux États-Unis, provoquant la désolation dans des pays dont les conditions normales sont, pour certains, déjà précaires.
Les cyclones tropicaux sont une des premières causes de dégâts considérables et de nombreuses pertes en vie humaines. La violence des vents, les pluies diluviennes qui les accompagnent et les gigantesques vagues qui s’abattent sur les côtes en sont les agents de destruction.

Les cyclones tropicaux reçoivent un nom. Cette tradition existe dès la conquête espagnole des Caraïbes; les Espagnols donnèrent le prénom du saint du jour aux ouragans qui balayaient cette région. Plus tard, un météorologiste australien attribua des prénoms féminins aux cyclones tropicaux car il trouvait que leurs comportements étaient aussi imprévisibles que celui des femmes! Sans doute, était il misogyne. Mais c’est en 1953 que l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) décida d’utiliser officiellement les prénoms féminins pour nommer les cyclones tropicaux. Dans les années 70, les mouvements féministes ont lutté contre cette pratique, estimant que les hommes avaient aussi des comportements imprévisibles et c’est à partir de 1979 que l’OMM décida d’attribuer alternativement un prénom masculin et un prénom féminin aux cyclones tropicaux.
La liste des prénoms à attribuer est établie à l’avance pour les différents bassins océaniques. Ainsi, le premier ouragan de l’an 2000 a été baptisé Alberto.

Le terme cyclone tropical est la dénomination scientifique de ces dépressions engendrant des vents dont la vitesse moyenne dépasse 118 km/h, mais d’autres dénominations existent selon les régions où ce phénomène se produit. Ainsi dans les Caraïbes, il porte le nom d’ouragan, nom qui vient du dieu aztèque du vent Huracan. Le terme typhon est utilisé en Extrême-Orient, baggio dans les Philippines, willy-willy en Australie, travados dans la région de Madagascar et de papagallos dans le Nord-Est du Pacifique.
Le cyclone tropical est une dépression très profonde, avec une variation de pression très rapide. C’est ainsi que la pression au cœur d’un ouragan peut descendre en dessous de 900 hPa, comme ce fut le cas avec le cyclone Hugo où la pression est descendue à 889 hPa dans l’œil du cyclone en septembre 1989. C’est en 1970, dans le baggio Joan qui a sévi dans les Philippines que la valeur la plus basse de la pression a été enregistrée avec 870 hPa.

Le corps céleste qui a percuté la Terre il y a 66 millions d’années a causé la disparition de 75 % des formes de vie, dont la plupart des dinosaures non aviaires.

Soixante-six millions d’années avant Homo sapiens, un astéroïde titanesque a provoqué la disparition de quelque 75 % des formes de vie sur Terre. Ce corps céleste a laissé un immense cratère derrière lui, Chicxulub, dont les traces résiduelles ont permis à des chercheurs de retracer les derniers instants des dinosaures qui régnaient alors sur la planète. Un astéroïde s’écrasait donc dans une région correspondant aujourd’hui au golfe du Mexique. Le choc fut si violent que, selon la théorie dominante parmi les scientifiques, il provoqua la disparition d’ une bonne partie des êtres vivants de la planète.

La collision de l’astéroïde avec une sorte de poudrière pétrolière serait à l’origine de ce phénomène d’extinction de masse. La suie ainsi libérée dans l’atmosphère aurait alors provoqué un refroidissement climatique extrême, entre -10 °C et -8 °C après l’impact, avec une chute oscillant entre -8 °C et -1 °C sur les sols.

En d’autres termes, les dinosaures non aviaires auraient bien pu ne pas disparaître si l’astéroïde avait atterri presque dans n’importe quelle autre région du monde.

Deux astéroïdes de taille moyenne vont survoler la Terre ce 14 septembre.

Deux astéroïdes de taille moyenne vont survoler la Terre « en toute sécurité » ce samedi à dimanche.

Un astéroïde est une planète mineure composée de roches, de métaux et de glaces, et dont les dimensions varient de l’ordre d’un mètre qui représente la limite actuelle de détection à plusieurs centaines de kilomètres. Aucun de ces objets n’est entré en collision avec notre planète. La plupart d’entre eux passent à une distance estimée à plusieurs millions de kilomètres de la Terre, ce qui nuance grandement le risque d’un possible impact.

D’autres spécimens s’approchent davantage et la question de les repérer suffisamment tôt peut se poser. Certains astéroïdes géocroiseurs, c’est-à-dire croisant l’orbite de la Terre, sont considérés comme potentiellement dangereux à cause du risque de collision avec la Terre. Ils sont surveillés par des systèmes automatisés et des études sont menées sur les possibilités de les détourner en cas de menaces affirmées.

L’astéroïde 2010 C01 doit passer près de la Terre le 14 septembre aux alentours de 5h42. Il fait entre 120 et 260 mètres. L’astéroïde 2000 QW7 s’approchera de la Terre le même jour, vers 13h54. Il mesure entre 290 et 650 mètres.

L’Agence spatiale américaine NASA assure que les deux objets ne posent aucun risque de collision avec notre planète.

Le dérèglement climatique entraînerait partiellement la disparition des villes.

Des chercheurs américains ont publié un rapport montrant le dérèglement climatique qui entraînerait partiellement la disparition des villes si on ne parvient pas à limiter le réchauffement climatique. Cette étude se base sur des données satellitaires des niveaux océaniques.

Si les émissions à effets de serre continuent sur leur lancée, entraînant un réchauffement de +4°C, le niveau des océans gagnera 8,9 mètres. En termes de population, la Chine serait en première ligne : à +4°C, la montée des eaux concernerait un territoire aujourd’hui peuplé de 145 millions de personnes, un chiffre divisé par deux à +2°C.

Ces projections prennent en compte la dilatation de l’océan quand il se réchauffe, la fonte des glaciers mais aussi la dégradation des calottes du Groenland et de l’Antarctique, irréversible au-delà d’un certain seuil.

Plus aucune glace en Alaska ; De quoi inquiéter les plus grands scientifiques.

La banquise de l’Alaska a presque entièrement disparu. Le 5 août 2019 dernier, il n’y avait plus aucune trace de glaciers visible à 241 kilomètres des côtes, après un été dévas­ta­teur. Des tempé­ra­tures dépas­sant large­ment les moyennes de saison, des mers de plus en plus chaudes, et une cani­cule anor­male en juillet ont causé la fonte de la banquise, perdue dans les mers. 

S’agissant clai­re­ment d’une saison extrême, la région ne cesse en effet de se réchauf­fer, mais la banquise n’avait jamais fondu aussi rapi­de­ment, pas même en 2017, lorsqu’elle avait tota­le­ment disparu.

L’un des problèmes majeurs de la banquise en Alaska est sa forma­tion récente. La banquise plus ancienne, plus robuste, et qui avait plusieurs années de vie derrière elle a en effet tota­le­ment disparu, à cause du réchauf­fe­ment clima­tique. Elle a laissé place à une couche plus vulné­rable, qui fond donc beau­coup plus rapi­de­ment. La perte de la banquise ancienne est un facteur déter­mi­nant. Elle serait beaucoup plus sensible aux aléas météorologiques.

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Sentir la weed sous les aisselles, ce n’est pas impossible.

Selon le média Vice, un chercheur de l’institut Max Planck d’écologie chimique, Matan Shelomi, a fait des recherches et a comparé des études sur les composés chimiques du cannabis ainsi que ceux de la transpiration du corps humain. Il a ainsi trouvé 11 composés chimiques en commun dans la transpiration et le cannabis. La transpiration aux relents de cannabis viendrait selon lui des glandes sudoripares « faussement apocrines » mérocrines, les glandes qui se trouvent sous les aisselles ainsi qu’autour des parties génitales, et qui produisent une sueur transparente. On peut donc effectivement suer la weed (et puer la weed par la même occasion) sans pour autant être un gros fumeur, ou n’avoir jamais fumé. La sueur sous les aisselles ne sentirait la weed que lors d’une relation sexuelle, une situation stressante, ou même un peu avant.

Comparaison d’anomalies des températures des océans Atlantique et Pacifique du 15 Juillet 2010 et 15 Juillet 2019.

Voici 2 images de comparaison d’anomalies des températures des océans Atlantique et Pacifique du 15 Juillet 2010 (la Niña) et 15 Juillet 2019 (ENSO neutre).Comparaison d'anomalies des températures des océans Atlantique et Pacifique du 15 Juillet 2010 et 15 Juillet 2019 imageDepuis ces 25 dernières années, 2010 a été la saison la plus chaude sur l’Atlantique tropical avec d’autres années telles 1995, 2005, 2016 et 2017. Toutes ces années ont connu une activité cyclonique hyperactive à l’exception de 2016, d’où l’atmosphère entre l’Afrique et les Antilles a été plus sèche que la moyenne, empêchant les tempêtes d’atteindre le stade d’ouragan.

Il est tôt pour affirmer si 2019 serait une saison comme celles mentionnées cependant, il y a des signes tendances que l’activité cyclonique pourrait être active (15 tempêtes) ou probablement hyperactive (18 tempêtes et valeur ACE supérieure à 160) et la partie du bassin Pacifique central/oriental ne serait pas aussi inactive que 2010 mais pas plus active que les saisons depuis 2014 (12 à 18 tempêtes envisagées).

En 2010, avec le phénomène classique de la Niña :
– Réchauffement en mer des Caraïbes, centre et nord Atlantique (19 tempêtes tropicales, 12 ouragans)
– Refroidissement en zone équatoriale du bassin Pacifique (8 tempêtes, 3 ouragans).Comparaison d'anomalies des températures des océans Atlantique et Pacifique du 15 Juillet 2010 et 15 Juillet 2019 imageEn 2019, l’ENSO devrait être en phase neutre :

– Température élevée sur la partie équatoriale du bassin Pacifique avec quelques refroidissements remarqués, ( température anormalement froide sur les côtes ouest nord et sud-américaine et nord du centre-Pacifique.
– Température légèrement au delà de la moyenne et uniforme sur le golfe du Mexique, mer des Caraïbes et région principale au développement cyclonique. Petite anomalie sur la partie équatoriale de l’Afrique avec un réchauffement juste au nord du 0° latitude et jusque vers le 20°Ouest de longitude.

La Chine prévoit un voyage sur Mars en 2020.

En matière d’exploration spatiale, Mars représente un objectif clé pour la Chine avec une mission en préparation pour 2020 et un rover déjà créé par des scientifiques à ces fins.

La mission prévue comprend une rotation en orbite, un atterrissage puis des déplacements à la surface de la planète rouge. Il est à noter que si la mission réussit, les scientifiques pourront étudier l’atmosphère, la topographie, les caractéristiques géologiques et celles du champ magnétique de la planète.

l’objectif principal est de détecter d’éventuels signes de vie sur Mars et d’aider les scientifiques à comprendre si les conditions locales peuvent évoluer dans le futur afin de rendre la planète propice à la vie humaine.

la Chine envisage de débuter sa première mission en juillet – août 2020. Le lancement devrait être effectué depuis le cosmodrome de Wenchang, dans la province de Hainan, avec le lanceur Changzheng-5.

Sept mois seront nécessaires à la sonde pour atteindre la surface de la planète rouge et, si tout se déroule comme prévu, les données nous parviendrons en 2021.

Voyager sur Mars ; serait ce pour bientôt ?

On parle de plus en plus d’envoyer des Hommes sur Mars. La NASA s’y prépare pour un premier voyage habité à l’horizon 2030. D’autres pays s’y intéressent aussi comme la Chine, la Russie, les Émirats arabes unis et l’Europe. Mais pas seulement. En effet, dans le secteur privé, le patron de SpaceX, Elon Musk, se montre très ambitieux dans ce domaine et envisage l’arrivée des premiers humains sur Mars pour 2024. Ces pionniers poseraient les jalons d’une grande cité martienne qui pourrait accueillir jusqu’à un million de personnes avant la fin du XXIe siècle. Du moins, c’est ce qu’il souhaite.

En 2003, on y était presque. Au cours de l’été, Mars n’était qu’à 55,7 millions de km de nos yeux : soit sa plus petite distance avec la Terre depuis 60.000 ans. Un record !

Plus d’un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction.

Plus d’un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction, notamment au cours des prochaines décennies, ce qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l’histoire de l’humanité. Depuis 1900, l’abondance moyenne des espèces locales dans la plupart des grands habitats terrestres a diminué d’au moins 20 % en moyenne. Plus de 40 % des espèces d’amphibiens, près de 33 % des récifs coralliens et plus d’un tiers de tous les mammifères marins sont menacés. La situation est moins claire pour les espèces d’insectes, mais les données disponibles conduisent à une estimation provisoire de 10 % d’espèces menacées. Au moins 680 espèces de vertébrés ont disparu depuis le 16ème siècle et plus de 9 % de toutes les races domestiquées de mammifères utilisées pour l’alimentation et l’agriculture avaient disparu en 2016, et 1 000 races de plus sont menacées.

Depuis 1980, les émissions de gaz à effet de serre ont été multipliées par deux, provoquant une augmentation des températures moyennes mondiales d’au moins 0,7 degré Celsius. Le changement climatique a déjà un impact sur la nature, depuis le niveau des écosystèmes jusqu’à celui de la diversité génétique – impact qui devrait augmenter au cours des décennies à venir et, dans certains cas, surpasser l’impact dû au changement d’usage des terres et de la mer et des autres facteurs de pression.

En dépit des progrès réalisés pour conserver la nature et mettre en œuvre des politiques en faveur de celle-ci, le rapport met aussi en évidence que les trajectoires actuelles ne permettent pas d’atteindre les objectifs mondiaux visant à conserver et exploiter durablement la nature. Les objectifs pour 2030 et au-delà ne pourront être atteints que par un changement transformateur dans les domaines de l’économie, de la société, de la politique et de la technologie. Avec seulement quatre des vingt objectifs d’Aichi (Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020″ pour la planète, adopté par les Parties à la Convention sur la diversité biologique) pour la biodiversité présentant des progrès réels dans leurs déclinaisons, il est probable que la plupart d’entre eux ne seront pas atteints d’ici l’échéance de 2020. Les tendances négatives actuelles concernant la biodiversité et les écosystèmes vont freiner les progrès en vue d’atteindre les objectifs de développement durable dans 80% (35 sur 44) des cas où les cibles ont été évaluées ; en particulier ceux liées à la pauvreté, la faim, la santé, l’eau, les villes, le climat, les océans et les sols. La perte de biodiversité est donc non seulement un problème environnemental, mais aussi un enjeu lié au développement, à l’économie, la sécurité, la société et l’éthique.

Les trois quarts de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. En moyenne, ces tendances ont été moins graves ou évitées dans les zones qui appartiennent à ou sont gérées par des peuples autochtones et des communautés locales.

Plus d’un tiers de la surface terrestre du monde et près de 75 % des ressources en eau douce sont maintenant destinées à l’agriculture ou à l’élevage.

La valeur de la production agricole a augmenté d’environ 300 % depuis 1970, la récolte de bois brut a augmenté de 45 % et environ 60 milliards de tonnes de ressources renouvelables et non renouvelables sont maintenant extraites chaque année dans le monde  – quantité qui a presque doublé depuis 1980.

La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la  surface terrestre mondiale ; une partie de la production agricole annuelle mondiale, d’une valeur marchande pouvant atteindre 577 milliards de dollars US, est confrontée au risque de disparition des pollinisateurs et de 100 à 300 millions de personnes sont exposées à un risque accru d’inondations et d’ouragans en raison de la perte d’habitats côtiers et de leur protection.

En 2015, 33 % des stocks de poissons marins ont été exploités à des niveaux non durable ; 60 % l’ont été au niveau maximum de pêche durable, et seulement 7 % à un niveau inférieur à celui estimé comme étant durable.

Les zones urbaines ont plus que doublé depuis 1992.

La pollution par les plastiques a été multipliée par dix depuis 1980 ; environ 300-400 millions de tonnes de métaux lourds, solvants, boues toxiques et autres déchets issus des sites industriels sont déversés chaque année dans les eaux du monde, et les engrais qui arrivent dans les écosystèmes côtiers ont produit plus de 400 « zones mortes» dans les océans, ce qui représente environ 245.000 km2, soit une superficie totale plus grande que le Royaume-Uni.

Les tendances négatives de la nature continueront jusqu’en 2050 et au-delà, dans tous les scénarios politiques explorés dans le rapport, sauf dans ceux qui proposent un changement transformateur – cela en raison de l’impact qu’aura l’augmentation du changement d’usage des terres, l’exploitation de certains organismes et le changement climatique, toutefois avec des différences significatives selon les régions.

extinction animale